FICHE TECHNIQUE DU MODÈLE ESSAYÉ |
Modèle |
GTV Type 916 3.0 V6 24V Lusso |
Année |
2000 |
Couleur |
Rosso Proteo (référence 195) |
Puissance |
220 ch. |
Puissance fiscale |
17 CV |
Kilométrage |
135.000 kms |
Prix neuf |
N.C. |
Alfa Romeo a toujours été synonyme de sportivité et de luxe à l’italienne. Les coupés turinois sont une tradition depuis longtemps et la GTV Type 916 est un membre à part entière de cette lignée. Ligne atypique et équipé du fameux V6 Busso fort de 220 ch., le GTV essayé aujourd’hui est une des meilleures façons de goûter au plaisir (parfois coupable) de rouler dans une charmante italienne.
Design
Les modèles Alfa Romeo ont rarement été des voitures qui se fondaient dans la masse, et la GTV Type 916 ne déroge absolument pas à la règle. Vous ne trouverez pas grand-chose qui ressemble à ce coupé aux lignes acérés mais non dénués de charme qui est l’œuvre de Pininfarina. A l’avant, on retrouve la traditionnelle calandre triangulaire où trône fièrement le logo de la marque. L’immense capot plongeant abrite des phares de taille assez réduite, alors que les clignotants sont logés sur le pare-chocs. Le profil est la partie la plus originale de la voiture, avec cette ligne de caisse très marquée et très inclinée. L’absence de poignées de porte permet de conserver une certaine pureté de cette ligne.
L’arrière tranche clairement, avec une malle très courte ce qui affirme le style compact de l’ensemble. Large et basse, la GTV assume son côté sportive sans toutefois aller dans l’excentricité. Cette pureté de la ligne qui n’abuse pas d’ailes élargies et d’appendices aérodynamiques que les sportives plus contemporaines aiment s’affublées à outrance est fort appréciable. Ainsi, elle se montre évocatrice de son pédigrée notamment avec son logo ‘’3.0 V6 24V’’ sur la malle arrière, tout en conservant une certaine élégance et discrétion. Ce modèle datant de 2000 est donc une phase 2 qui se reconnait notamment à ses bas de caisse couleur carrosserie.
Vie à bord
Lorsqu’on ouvre la porte, on découvre un intérieur intégralement noir. La sellerie s’habille de cuir avec un logo Alfa Romeo sur les dossiers des sièges. La planche de bord est originale, avec des aérateurs et des cadrans ronds. Sur la partie haute, les plastiques sont de bonnes factures, mais la partie basse fait appel à des plastiques de piètre qualité. De plus, les assemblages ne sont pas exempts de tout reproche. La console centrale se pare d’un plastique imitation aluminium plutôt agréable, mais qui s’avère sensible aux rayures.
La volant et le pommeau de levier de vitesse en cuir tombe parfaitement sous la main, et la position de conduite assez basse s’avère agréable. Seuls les grands gabarits auront plus de mal à trouver une position convenable. L’équipement de cette finition Lusso est très complet et l’habitabilité à l’avant est très correcte. Par contre à l’arrière, les deux sièges ne peuvent accueillir que des enfants car la place manque cruellement. Le coffre est également extrêmement étriqué, et manque de praticité. On se rend donc bien compte que la GTV est avant tout conçu pour le conducteur, au sacrifice des aspects pratiques.
Sur la route
Mais toutes ces considérations pratiques s’oublient dès la mise à feu. La mélodie du V6 Busso donne immédiatement le sourire et laisse très peu de doute sur son tempérament. Dès les premiers kilomètres, la voiture se prend facilement en main avec des commandes qui tombent parfaitement sous la main sans être excessivement dures. En ville, le gabarit compact et le moteur très souple sont des avantages mais on se rend très vite compte que le GTV n’est pas du tout fait pour ça. La visibilité est exécrable, le rayon de braquage mauvais et la carrosserie très exposée aux petits chocs. Mais dès que l’on sort de l’agglomération, le feulement du V6 nous fait vite oublier ses petits tracas et on se rend compte que nous sommes à bord d’une très bonne GT. Avaler les kilomètres ne lui fait pas peur et le moteur semble avoir des ressources infinies. Souple en bas et rageur en haut, vous ajoutez à cela la sonorité incroyable du Busso jusqu’à 7.000 tr/min, et vous avez les deux éléments principaux qui justifient à eux seuls l’achat de cette auto.
La boite de vitesse à six rapports est très bien étagée et permet d’exploiter les 220 ch. sans soucis. Le confort est très correct, même si on regrette le manque de maintien des sièges et surtout une fermeté excessive des dossiers. On atteint très vite des vitesses répréhensibles mais l’ensemble se montre sécurisant avec un châssis qui maintient bien la voiture dans les virages. Même si c’est une traction, la motricité est excellente (sur sol sec en tout cas) et la direction s’avère assez directe. On regrettera un manque d’information de cette dernière, qui laisse un flou lorsqu’on est vraiment à l’attaque. Le freinage est mordant et endurant, ce qui ne gâche en rien le tableau. Sur autoroute, le moteur sait se faire discret et très peu de bruits d’air se font entendre. La tenue de cap est imperturbable, et finalement seule la consommation vous obligera à vous arrêter régulièrement. Avec une conduite très souple, on peut descendre jusqu’à 8-9 l./100 km mais dès qu’on a le pied lourd sur l’accélérateur cela peut vite grimper à 20 l./100 km. Mais finalement, est-ce vraiment important ? Nous avons affaire à un coupé au style atypique, accouplé à une des meilleures versions d’un des meilleurs moteurs de l’histoire, alors ce genre de considération n’a pas vraiment sa place. Le GTV Type 916 équipé du V6 Busso s’adresse avant tout aux personnes qui veulent se faire plaisir au volant d’une belle italienne. Et il n’y a aucun mal à ça.
Les modèles Alfa Romeo ont rarement été des voitures qui se fondaient dans la masse, et la GTV Type 916 ne déroge absolument pas à la règle. Vous ne trouverez pas grand-chose qui ressemble à ce coupé aux lignes acérés mais non dénués de charme qui est l’œuvre de Pininfarina. A l’avant, on retrouve la traditionnelle calandre triangulaire où trône fièrement le logo de la marque. L’immense capot plongeant abrite des phares de taille assez réduite, alors que les clignotants sont logés sur le pare-chocs. Le profil est la partie la plus originale de la voiture, avec cette ligne de caisse très marquée et très inclinée. L’absence de poignées de porte permet de conserver une certaine pureté de cette ligne.
L’arrière tranche clairement, avec une malle très courte ce qui affirme le style compact de l’ensemble. Large et basse, la GTV assume son côté sportive sans toutefois aller dans l’excentricité. Cette pureté de la ligne qui n’abuse pas d’ailes élargies et d’appendices aérodynamiques que les sportives plus contemporaines aiment s’affublées à outrance est fort appréciable. Ainsi, elle se montre évocatrice de son pédigrée notamment avec son logo ‘’3.0 V6 24V’’ sur la malle arrière, tout en conservant une certaine élégance et discrétion. Ce modèle datant de 2000 est donc une phase 2 qui se reconnait notamment à ses bas de caisse couleur carrosserie.
Vie à bord
Lorsqu’on ouvre la porte, on découvre un intérieur intégralement noir. La sellerie s’habille de cuir avec un logo Alfa Romeo sur les dossiers des sièges. La planche de bord est originale, avec des aérateurs et des cadrans ronds. Sur la partie haute, les plastiques sont de bonnes factures, mais la partie basse fait appel à des plastiques de piètre qualité. De plus, les assemblages ne sont pas exempts de tout reproche. La console centrale se pare d’un plastique imitation aluminium plutôt agréable, mais qui s’avère sensible aux rayures.
La volant et le pommeau de levier de vitesse en cuir tombe parfaitement sous la main, et la position de conduite assez basse s’avère agréable. Seuls les grands gabarits auront plus de mal à trouver une position convenable. L’équipement de cette finition Lusso est très complet et l’habitabilité à l’avant est très correcte. Par contre à l’arrière, les deux sièges ne peuvent accueillir que des enfants car la place manque cruellement. Le coffre est également extrêmement étriqué, et manque de praticité. On se rend donc bien compte que la GTV est avant tout conçu pour le conducteur, au sacrifice des aspects pratiques.
Sur la route
Mais toutes ces considérations pratiques s’oublient dès la mise à feu. La mélodie du V6 Busso donne immédiatement le sourire et laisse très peu de doute sur son tempérament. Dès les premiers kilomètres, la voiture se prend facilement en main avec des commandes qui tombent parfaitement sous la main sans être excessivement dures. En ville, le gabarit compact et le moteur très souple sont des avantages mais on se rend très vite compte que le GTV n’est pas du tout fait pour ça. La visibilité est exécrable, le rayon de braquage mauvais et la carrosserie très exposée aux petits chocs. Mais dès que l’on sort de l’agglomération, le feulement du V6 nous fait vite oublier ses petits tracas et on se rend compte que nous sommes à bord d’une très bonne GT. Avaler les kilomètres ne lui fait pas peur et le moteur semble avoir des ressources infinies. Souple en bas et rageur en haut, vous ajoutez à cela la sonorité incroyable du Busso jusqu’à 7.000 tr/min, et vous avez les deux éléments principaux qui justifient à eux seuls l’achat de cette auto.
La boite de vitesse à six rapports est très bien étagée et permet d’exploiter les 220 ch. sans soucis. Le confort est très correct, même si on regrette le manque de maintien des sièges et surtout une fermeté excessive des dossiers. On atteint très vite des vitesses répréhensibles mais l’ensemble se montre sécurisant avec un châssis qui maintient bien la voiture dans les virages. Même si c’est une traction, la motricité est excellente (sur sol sec en tout cas) et la direction s’avère assez directe. On regrettera un manque d’information de cette dernière, qui laisse un flou lorsqu’on est vraiment à l’attaque. Le freinage est mordant et endurant, ce qui ne gâche en rien le tableau. Sur autoroute, le moteur sait se faire discret et très peu de bruits d’air se font entendre. La tenue de cap est imperturbable, et finalement seule la consommation vous obligera à vous arrêter régulièrement. Avec une conduite très souple, on peut descendre jusqu’à 8-9 l./100 km mais dès qu’on a le pied lourd sur l’accélérateur cela peut vite grimper à 20 l./100 km. Mais finalement, est-ce vraiment important ? Nous avons affaire à un coupé au style atypique, accouplé à une des meilleures versions d’un des meilleurs moteurs de l’histoire, alors ce genre de considération n’a pas vraiment sa place. Le GTV Type 916 équipé du V6 Busso s’adresse avant tout aux personnes qui veulent se faire plaisir au volant d’une belle italienne. Et il n’y a aucun mal à ça.
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CONCLUSION |
Certes elle n’est pas pratique du tout, certes elle consomme pas mal, certes elle ne plaira pas à tout le monde et certes ce n’est pas le mieux construite des voitures. Mais il suffit de rouler avec elle quelques kilomètres pour comprendre que nous sommes au volant d’une voiture qui n’existera plus jamais, avec un moteur aux vocalises exceptionnelles et à l’agrément de conduite irréprochable. Ce fut une des dernières Alfa Romeo dotée du mythique Busso, et rien que cela peut justifier un achat passionné.
Galerie du modèle essayé