Qui ne connait pas la DeLorean ? La voiture de la saga Retour Vers le Futur eu une carrière cinématographique incroyable, mais c'est avant tout l'unique modèle du constructeur américain DeLorean.
HISTOIRE |
La voiture d'un homme
La DMC-12 naquit de la volonté d'un homme de fonder sa propre marque automobile. En effet, John Z. DeLorean quitte son poste de numéro deux chez General Motors au cours des années 1970 afin de fonder son propre groupe automobile, la DeLorean Motor Company. Dès 1978, il lança la construction d'une usine en Irlande du Nord (qui finance en partie son projet) pour son futur modèle de voiture, dont l'étude est lancée au même moment. Alors que celle-ci doit être révolutionnaire, elle utilisera finalement un châssis dérivé de celui de la Lotus Esprit pour des raisons évidentes de coût. Au niveau de la carrosserie, le dessin sera confié à l'italien Giugiaro, alors que sous le capot, on retrouvera le V6 PRV développant entre 130 ch. et 150 ch. selon les normes antipollution locales. Initialement, il était prévu de retrouver le moteur rotatif d'origine Citroën, mais l'arrêt du développement par la marque au chevron a contraint DeLorean de chercher une solution plus conventionnelle.
La production débutera ainsi en 1981 et la DeLorean sera vendue principalement aux États-Unis. Cependant, malgré des technologies avancées (carrosserie en acier inoxydable brossé) les ventes peines à décoller. Alors que le projet ne peut être viable qu'avec minimum 10.000 exemplaires produits par an, la première année se solde avec seulement 6.000 exemplaires produits. Quelques modifications sont apportées (capot, autoradio, lanières de porte) mais les ventes vont stagnées car malgré d'indéniables qualités, la voiture est jugée trop lourde et manquant de puissance. Enfin, son prix élevé à l'époque facilite encore moins les choses.
Dès 1982, les difficultés s'accumulent, puisque le gouvernement britannique cesse de donner des subventions au constructeur, ce qui fragilise grandement la trésorerie. En fin d'année John Z. DeLorean est arrêté pour des affaires liées à la drogue suite à de mauvaises relations, ce qui précipita la chute de la marque. Même s'il sera plus tard blanchit, le mal est fait et la production ne repartira jamais. Cependant, les stocks de pièces importants vont permettre d'assembler une centaine d'exemplaires qui seront vendus en 1983, au moment de la liquidation de la marque. Enfin, alors que les stocks de pièces sont très importants (prévus pour 35.000 voitures) ils seront rachetés ainsi que l'outillage afin d'assurer la maintenance, et aujourd'hui une entreprise éponyme basé au Texas s'occupe de l'entretient et de la restauration des modèles restants.
C'est ainsi que la carrière de la DMC-12 cessera après 9.000 exemplaires produits. Cela semble peu mais suite à son apparition au cinéma 3 ans après l'arrêt de sa production (1985), elle sera érigée au rang d'icône et elle est aujourd'hui une des voitures les plus populaires dans le monde.
La DMC-12 naquit de la volonté d'un homme de fonder sa propre marque automobile. En effet, John Z. DeLorean quitte son poste de numéro deux chez General Motors au cours des années 1970 afin de fonder son propre groupe automobile, la DeLorean Motor Company. Dès 1978, il lança la construction d'une usine en Irlande du Nord (qui finance en partie son projet) pour son futur modèle de voiture, dont l'étude est lancée au même moment. Alors que celle-ci doit être révolutionnaire, elle utilisera finalement un châssis dérivé de celui de la Lotus Esprit pour des raisons évidentes de coût. Au niveau de la carrosserie, le dessin sera confié à l'italien Giugiaro, alors que sous le capot, on retrouvera le V6 PRV développant entre 130 ch. et 150 ch. selon les normes antipollution locales. Initialement, il était prévu de retrouver le moteur rotatif d'origine Citroën, mais l'arrêt du développement par la marque au chevron a contraint DeLorean de chercher une solution plus conventionnelle.
La production débutera ainsi en 1981 et la DeLorean sera vendue principalement aux États-Unis. Cependant, malgré des technologies avancées (carrosserie en acier inoxydable brossé) les ventes peines à décoller. Alors que le projet ne peut être viable qu'avec minimum 10.000 exemplaires produits par an, la première année se solde avec seulement 6.000 exemplaires produits. Quelques modifications sont apportées (capot, autoradio, lanières de porte) mais les ventes vont stagnées car malgré d'indéniables qualités, la voiture est jugée trop lourde et manquant de puissance. Enfin, son prix élevé à l'époque facilite encore moins les choses.
Dès 1982, les difficultés s'accumulent, puisque le gouvernement britannique cesse de donner des subventions au constructeur, ce qui fragilise grandement la trésorerie. En fin d'année John Z. DeLorean est arrêté pour des affaires liées à la drogue suite à de mauvaises relations, ce qui précipita la chute de la marque. Même s'il sera plus tard blanchit, le mal est fait et la production ne repartira jamais. Cependant, les stocks de pièces importants vont permettre d'assembler une centaine d'exemplaires qui seront vendus en 1983, au moment de la liquidation de la marque. Enfin, alors que les stocks de pièces sont très importants (prévus pour 35.000 voitures) ils seront rachetés ainsi que l'outillage afin d'assurer la maintenance, et aujourd'hui une entreprise éponyme basé au Texas s'occupe de l'entretient et de la restauration des modèles restants.
C'est ainsi que la carrière de la DMC-12 cessera après 9.000 exemplaires produits. Cela semble peu mais suite à son apparition au cinéma 3 ans après l'arrêt de sa production (1985), elle sera érigée au rang d'icône et elle est aujourd'hui une des voitures les plus populaires dans le monde.
MODÈLES CONCURRENTS |
|
|