Alors que Peugeot vient de reprendre Citroën, un projet de citadine moderne est lancé. Seulement, cette dernière doit être économique et rentable au maximum, car les finances de Citroën sont au plus bas. C'est ainsi que né la LN en 1976.
HISTOIRE |
Une Peugeot à deux-pattes
Alors que Citroën a déjà lancé le projet Y (qui aboutira plus tard à l'Axel) Peugeot décide d'abandonner ce projet, et propose de reprendre la carrosserie de la 104 Z (lancée en 1973) et d'y intégrer le 2 cylindres Citroën le plus puissant. Ainsi est repris le moteur de l'Ami 8 (32 ch.), qui est accouplé à la boite de la GS (4 rapports) et intégrer à la coque du coupé 104. Ce Lego qui assemble des éléments Citroën et Peugeot donne naissance à la LN. Extérieurement, elle se distingue de sa cousine de chez Peugeot par sa face avant intégrant des phares de Dyane et ses glaces de custodes sans déflecteurs. A l'intérieur, une très originale sellerie ''pied de poule'' côtoie un volant monobranche et des aérateurs ronds. Mais la vraie nouveauté de cette Citroën, c'est sa banquette arrière fractionnable 50/50, qui est une première sur une voiture de série. Enfin, en option elle peut recevoir l'embrayage centrifuge de la 2CV, très pratique en ville.
Malgré un tarif élevé à sa sortie (17.500 F.), sa carrière démarre très bien, car son côté économique et sa faible taille (3,38 m. soit la voiture française la plus courte) en font une voiture très pratique en milieu urbain. De plus, quelques nouveautés apparaissent, comme le dossier du siège conducteur réglable et des accoudoirs sur les portières. En parallèle de cette unique version ''civile'', une version commerciale à TVA récupérable est proposée. Dénommée Service, elle peut recevoir en option un siège passager rabattable, pour offrir une capacité de chargement plus importante. En 1978, la moquette disparait, au profit de tapis en caoutchouc repris de la nouvelle Visa. La sellerie ''pied de poule'' est maintenant en option, alors que la banquette arrière reçoit des ceintures de sécurité en série. Mais en cours de millésime, la LNA apparait. Adoptant le bicylindre de la Visa (36 ch.) ses performances s'améliorent et ce nouveau bloc permet d'installer un allumage intégralement électronique. Elle se distingue également de la LN par ses enjoliveurs de roues chromés, ses bandeaux en caoutchouc sur les pare-chocs et la moquette à nouveau présente dans l'habitacle.
Disparition de la LN
Ce n'est qu'en 1979 que la LN disparait du catalogue, laissant totalement la place à la LNA. A noter que l'embrayage centrifuge disparait avec la LN, car celui-ci est incompatible avec le bicylindre de la LNA. Pour ce millésime, les clignotants avant sont maintenant bicolore (et non plus blanc). En 1980, de nouvelles modifications sont apportées. Le rétroviseur extérieur est en plastique noir, celui de l'intérieur reçoit un réglage jour/nuit, la lunette arrière est chauffante, la clé de contact devient symétrique et le soufflet du levier de vitesse est remplacé par une chaussette. Enfin, le carburateur reçoit l'air réchauffé de l'admission pour une meilleure efficacité.
Pour le millésime 1981, la plus petite des Citroën reçoit le volant monobranche de la Visa, une nouvelle tirette du starter et un nouveau monogramme arrière. Mais la grande nouveauté de l'année est l'apparition en cours de millésime de la finition Club, à la présentation plus avenante. On la reconnait à ses filets décoratifs latéraux, sa peinture métallisée, son antenne radio, son essuie-glace et lave-glace arrière et enfin, le dossier du siège passager réglable. Quelques modifications esthétiques sont apportées en 1982. Les custodes reçoivent un enjoliveur noir, des protections latérales apparaissent et les poignées de porte sont elles aussi maintenant noire. Les pare-chocs sont désormais en plastique et les feux arrière s'agrandissent. Cette année-là, les LNA 11E et 11RE apparaissent, et se distinguent par leur moteur 4 cylindre Peugeot offrant 50 ch. Quant au bicylindre, sa puissance fiscale revient à 3CV. La banquette fractionnable est désormais uniquement disponible sur la LNA 11RE.
En 1983, une série limitée un peu plus chic est disponible. Appelée Cannelle et basée sur la LNA 11RE, elle reçoit une peinture marron métallisée, un intérieur en jersey écossais, un pré-équipement radio, une moquette plus épaisse et des jantes empruntées à la Visa GT. En 1984, on voit l'apparition du pare-brise feuilleté et de deux nouvelles options : les appuis-tête avant et les glaces teintées. Enfin, le coffre se pare d'un garnissage en feutre. Alors que sa remplaçante se fait attendre, la LNA continue son parcours en 1985. La LNA 11RE es rebaptisée LNA 11RS et une éphémère LNA 10E à moteur 954 cm3 et 45 ch. est introduite. Mais cela ne sert plus à grand chose puisqu'au début du millésime 1986, la LNA tire sa révérence suite à la présentation de sa remplaçante, l'ambitieuse AX.
Première Citroën sortie sous l'ère Peugeot, la LN (puis LNA) est le fruit d'une volonté du groupe PSA de mettre en commun leur base technique, cela afin de réduire les coûts. Malgré son côté minimaliste et sa relative discrétion, les LN/LNA se seront tout de même écoulée à 353.383 exemplaires.
Alors que Citroën a déjà lancé le projet Y (qui aboutira plus tard à l'Axel) Peugeot décide d'abandonner ce projet, et propose de reprendre la carrosserie de la 104 Z (lancée en 1973) et d'y intégrer le 2 cylindres Citroën le plus puissant. Ainsi est repris le moteur de l'Ami 8 (32 ch.), qui est accouplé à la boite de la GS (4 rapports) et intégrer à la coque du coupé 104. Ce Lego qui assemble des éléments Citroën et Peugeot donne naissance à la LN. Extérieurement, elle se distingue de sa cousine de chez Peugeot par sa face avant intégrant des phares de Dyane et ses glaces de custodes sans déflecteurs. A l'intérieur, une très originale sellerie ''pied de poule'' côtoie un volant monobranche et des aérateurs ronds. Mais la vraie nouveauté de cette Citroën, c'est sa banquette arrière fractionnable 50/50, qui est une première sur une voiture de série. Enfin, en option elle peut recevoir l'embrayage centrifuge de la 2CV, très pratique en ville.
Malgré un tarif élevé à sa sortie (17.500 F.), sa carrière démarre très bien, car son côté économique et sa faible taille (3,38 m. soit la voiture française la plus courte) en font une voiture très pratique en milieu urbain. De plus, quelques nouveautés apparaissent, comme le dossier du siège conducteur réglable et des accoudoirs sur les portières. En parallèle de cette unique version ''civile'', une version commerciale à TVA récupérable est proposée. Dénommée Service, elle peut recevoir en option un siège passager rabattable, pour offrir une capacité de chargement plus importante. En 1978, la moquette disparait, au profit de tapis en caoutchouc repris de la nouvelle Visa. La sellerie ''pied de poule'' est maintenant en option, alors que la banquette arrière reçoit des ceintures de sécurité en série. Mais en cours de millésime, la LNA apparait. Adoptant le bicylindre de la Visa (36 ch.) ses performances s'améliorent et ce nouveau bloc permet d'installer un allumage intégralement électronique. Elle se distingue également de la LN par ses enjoliveurs de roues chromés, ses bandeaux en caoutchouc sur les pare-chocs et la moquette à nouveau présente dans l'habitacle.
Disparition de la LN
Ce n'est qu'en 1979 que la LN disparait du catalogue, laissant totalement la place à la LNA. A noter que l'embrayage centrifuge disparait avec la LN, car celui-ci est incompatible avec le bicylindre de la LNA. Pour ce millésime, les clignotants avant sont maintenant bicolore (et non plus blanc). En 1980, de nouvelles modifications sont apportées. Le rétroviseur extérieur est en plastique noir, celui de l'intérieur reçoit un réglage jour/nuit, la lunette arrière est chauffante, la clé de contact devient symétrique et le soufflet du levier de vitesse est remplacé par une chaussette. Enfin, le carburateur reçoit l'air réchauffé de l'admission pour une meilleure efficacité.
Pour le millésime 1981, la plus petite des Citroën reçoit le volant monobranche de la Visa, une nouvelle tirette du starter et un nouveau monogramme arrière. Mais la grande nouveauté de l'année est l'apparition en cours de millésime de la finition Club, à la présentation plus avenante. On la reconnait à ses filets décoratifs latéraux, sa peinture métallisée, son antenne radio, son essuie-glace et lave-glace arrière et enfin, le dossier du siège passager réglable. Quelques modifications esthétiques sont apportées en 1982. Les custodes reçoivent un enjoliveur noir, des protections latérales apparaissent et les poignées de porte sont elles aussi maintenant noire. Les pare-chocs sont désormais en plastique et les feux arrière s'agrandissent. Cette année-là, les LNA 11E et 11RE apparaissent, et se distinguent par leur moteur 4 cylindre Peugeot offrant 50 ch. Quant au bicylindre, sa puissance fiscale revient à 3CV. La banquette fractionnable est désormais uniquement disponible sur la LNA 11RE.
En 1983, une série limitée un peu plus chic est disponible. Appelée Cannelle et basée sur la LNA 11RE, elle reçoit une peinture marron métallisée, un intérieur en jersey écossais, un pré-équipement radio, une moquette plus épaisse et des jantes empruntées à la Visa GT. En 1984, on voit l'apparition du pare-brise feuilleté et de deux nouvelles options : les appuis-tête avant et les glaces teintées. Enfin, le coffre se pare d'un garnissage en feutre. Alors que sa remplaçante se fait attendre, la LNA continue son parcours en 1985. La LNA 11RE es rebaptisée LNA 11RS et une éphémère LNA 10E à moteur 954 cm3 et 45 ch. est introduite. Mais cela ne sert plus à grand chose puisqu'au début du millésime 1986, la LNA tire sa révérence suite à la présentation de sa remplaçante, l'ambitieuse AX.
Première Citroën sortie sous l'ère Peugeot, la LN (puis LNA) est le fruit d'une volonté du groupe PSA de mettre en commun leur base technique, cela afin de réduire les coûts. Malgré son côté minimaliste et sa relative discrétion, les LN/LNA se seront tout de même écoulée à 353.383 exemplaires.
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