Après des années compliquées pour le constructeur français, l’heure est au renouveau pour Bugatti en 1998 suite au rachat par Volkswagen. Cela commencera par la présentation du concept-car EB118.
HISTOIRE |
18 cylindres !
Suite au récent rachat de Bugatti par le groupe allemand Volkswagen, le petit constructeur français veut frapper un grand coup et présente au Salon de l’automobile de Paris 1998 l’EB118. Giugiaro est en charge du design et s’inspire grandement de la berline EB112 présentée quelques années plus tôt. L’emblématique calandre est toujours présente, alors que l’arrière plongeant évoque son ancêtre l’Atlantic. L’objectif du groupe Volkswagen est de faire de Bugatti sa marque vitrine, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune limite concernant le luxe et la sportivité de ses futurs modèles. Présentée dans un premier temps peinte en couleur Bleu de France, elle sera ensuite repeinte couleur Prune, jugée plus discrète.
L’EB118 frappe fort avec sous le capot un imposant W18 d’un cylindrée de 6,25 l. et développant 555 ch. Il est accouplé à une transmission intégrale (reprise de la Lamborghini Diablo VT) et une boite de vitesse automatique à cinq rapports. Ces chiffres complètement fous pour l’époque permettent à Bugatti de se retrouver sur le devant de la scène, ce qui était le but recherché. Avec ses 5,05 m. de long, elle en impose, et peut accueillir à son bord quatre passagers dans le plus grand luxe. Cuir, aluminium brossé et inserts piano black sont notamment au programme. Pas de mise en série prévue pour l’EB118, mais une version berline appelée EB218 sera présentée l’année suivante.
L’EB118 est la première pierre à l’édifice que souhaite bâtir Volkswagen pour sa nouvelle marque Bugatti. Imposante, démesurée et anticonformiste, elle possède déjà tous les ingrédients qui feront le renouveau du constructeur français.
Suite au récent rachat de Bugatti par le groupe allemand Volkswagen, le petit constructeur français veut frapper un grand coup et présente au Salon de l’automobile de Paris 1998 l’EB118. Giugiaro est en charge du design et s’inspire grandement de la berline EB112 présentée quelques années plus tôt. L’emblématique calandre est toujours présente, alors que l’arrière plongeant évoque son ancêtre l’Atlantic. L’objectif du groupe Volkswagen est de faire de Bugatti sa marque vitrine, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune limite concernant le luxe et la sportivité de ses futurs modèles. Présentée dans un premier temps peinte en couleur Bleu de France, elle sera ensuite repeinte couleur Prune, jugée plus discrète.
L’EB118 frappe fort avec sous le capot un imposant W18 d’un cylindrée de 6,25 l. et développant 555 ch. Il est accouplé à une transmission intégrale (reprise de la Lamborghini Diablo VT) et une boite de vitesse automatique à cinq rapports. Ces chiffres complètement fous pour l’époque permettent à Bugatti de se retrouver sur le devant de la scène, ce qui était le but recherché. Avec ses 5,05 m. de long, elle en impose, et peut accueillir à son bord quatre passagers dans le plus grand luxe. Cuir, aluminium brossé et inserts piano black sont notamment au programme. Pas de mise en série prévue pour l’EB118, mais une version berline appelée EB218 sera présentée l’année suivante.
L’EB118 est la première pierre à l’édifice que souhaite bâtir Volkswagen pour sa nouvelle marque Bugatti. Imposante, démesurée et anticonformiste, elle possède déjà tous les ingrédients qui feront le renouveau du constructeur français.