La présentation de la Série 5 E12 est un tournant pour le constructeur munichois. Moderne, avec un style affirmé et de bonnes performances, elle établira de nouveaux standards dans la catégorie des berlines premium.
HISTOIRE |
Une berline moderne et sportive
C’est lors des Jeux Olympique de Munich en 1972 que BMW lève le voile sur sa nouvelle grande berline. Appelée Série 5 et prenant le nom de code E12, elle est disponible au lancement pour le millésime 1973 en deux versions quatre cylindres. La première est la 520 (115 ch.) et la seconde est la 520i (130 ch.). Une boite automatique à trois rapports est disponible en option. Dessinée par Paul Bracq, elle est le premier modèle du nouveau style BMW qui se reconnait notamment à sa calandre inversée. A l’intérieur on retrouve le tableau de bord orienté vers le conducteur, qui sera la marque de fabrique du constructeur bavarois pendant longtemps. Dès l’année suivante, la 525 est présentée. Dotée d’un six cylindres, elle développe 145 ch. et devient la version de pointe de la Série 5. Son équipement est enrichit par rapport aux autres versions et elle peut recevoir en option la direction assistée et la boite automatique à trois rapports. En cours d’année nouvelle version d’accès appelée 518 (90 ch.).
Pour le millésime 1975, l’Amérique du Nord a droit à une version 530i alors qu’au Salon de l’automobile de Genève est présentée pour l’Europe la 528. Développant 165 ch., elle permet à la Série 5 d’effectuer le 0 à 100 km/h en moins de dix secondes. Elle se dote entre autres de pneumatiques tailles basses et de la direction assistée. Elle reçoit aussi quatre freins à disques comme la 525. En 1976, la 518 voit sa mécanique modifiée alors que la 520i est équipée d’une nouvelle injection qui fait chuter la puissance de 5 ch.
M535i
La Série 5 E12 subit un restylage en 1977 (nouvelle calandre, nouveaux feux, nouveau tableau de bord, …) alors que de nouveaux carburateurs augmentent la puissance des 525 et 528 de 5 ch. Cette dernière reçoit d’ailleurs des freins avant à disque ventilés. L’équipement général est amélioré. En 1978, une inédite version 520 dotée d’un six cylindres est lancée. Développant 122 ch., elle remplace dans la gamme les 520 et 520i à quatre cylindres. La 528 est également remplacée par la nouvelle 528i offrant 177 ch. Cette nouvelle motorisation permet à la Série 5 de dépasser les 200 km/h.
En 1979, la 528i voit sa puissance portée à 184 ch. alors qu’elle se dote d’une boite à cinq vitesses comme la 525. La 528i remplace la 530i sur certains marchés. Pour le millésime 1980, les rétroviseurs deviennent électriques et sont peints en noir, alors qu’une montre digitale est installée à l’intérieur. Au Salon de Francfort, BMW lève le voile sur la M535i. Développée par Motorsport, sous le capot on retrouve le six cylindres de 218 ch. de la 635CSi. Elle se dote de la boite de vitesse sport Getrag, d’un pont autobloquant et de sièges Recaro. Enfin, la boite de vitesse à cinq rapports se généralise en option sur l’ensemble de la gamme. En cours d’année 1981 la production s’arrête en Allemagne pour laisser la place à la nouvelle génération de Série 5, appelée E28. Elle continuera tout de même jusqu’en 1985 en Afrique du Sud.
Produite à 722.435 exemplaires en dix ans, la première génération de Série 5 sera un vrai succès pour BMW. Elle posera les bases d’une lignée de berlines premium et performantes pour le constructeur allemand.
C’est lors des Jeux Olympique de Munich en 1972 que BMW lève le voile sur sa nouvelle grande berline. Appelée Série 5 et prenant le nom de code E12, elle est disponible au lancement pour le millésime 1973 en deux versions quatre cylindres. La première est la 520 (115 ch.) et la seconde est la 520i (130 ch.). Une boite automatique à trois rapports est disponible en option. Dessinée par Paul Bracq, elle est le premier modèle du nouveau style BMW qui se reconnait notamment à sa calandre inversée. A l’intérieur on retrouve le tableau de bord orienté vers le conducteur, qui sera la marque de fabrique du constructeur bavarois pendant longtemps. Dès l’année suivante, la 525 est présentée. Dotée d’un six cylindres, elle développe 145 ch. et devient la version de pointe de la Série 5. Son équipement est enrichit par rapport aux autres versions et elle peut recevoir en option la direction assistée et la boite automatique à trois rapports. En cours d’année nouvelle version d’accès appelée 518 (90 ch.).
Pour le millésime 1975, l’Amérique du Nord a droit à une version 530i alors qu’au Salon de l’automobile de Genève est présentée pour l’Europe la 528. Développant 165 ch., elle permet à la Série 5 d’effectuer le 0 à 100 km/h en moins de dix secondes. Elle se dote entre autres de pneumatiques tailles basses et de la direction assistée. Elle reçoit aussi quatre freins à disques comme la 525. En 1976, la 518 voit sa mécanique modifiée alors que la 520i est équipée d’une nouvelle injection qui fait chuter la puissance de 5 ch.
M535i
La Série 5 E12 subit un restylage en 1977 (nouvelle calandre, nouveaux feux, nouveau tableau de bord, …) alors que de nouveaux carburateurs augmentent la puissance des 525 et 528 de 5 ch. Cette dernière reçoit d’ailleurs des freins avant à disque ventilés. L’équipement général est amélioré. En 1978, une inédite version 520 dotée d’un six cylindres est lancée. Développant 122 ch., elle remplace dans la gamme les 520 et 520i à quatre cylindres. La 528 est également remplacée par la nouvelle 528i offrant 177 ch. Cette nouvelle motorisation permet à la Série 5 de dépasser les 200 km/h.
En 1979, la 528i voit sa puissance portée à 184 ch. alors qu’elle se dote d’une boite à cinq vitesses comme la 525. La 528i remplace la 530i sur certains marchés. Pour le millésime 1980, les rétroviseurs deviennent électriques et sont peints en noir, alors qu’une montre digitale est installée à l’intérieur. Au Salon de Francfort, BMW lève le voile sur la M535i. Développée par Motorsport, sous le capot on retrouve le six cylindres de 218 ch. de la 635CSi. Elle se dote de la boite de vitesse sport Getrag, d’un pont autobloquant et de sièges Recaro. Enfin, la boite de vitesse à cinq rapports se généralise en option sur l’ensemble de la gamme. En cours d’année 1981 la production s’arrête en Allemagne pour laisser la place à la nouvelle génération de Série 5, appelée E28. Elle continuera tout de même jusqu’en 1985 en Afrique du Sud.
Produite à 722.435 exemplaires en dix ans, la première génération de Série 5 sera un vrai succès pour BMW. Elle posera les bases d’une lignée de berlines premium et performantes pour le constructeur allemand.
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