Après le succès de la première M3, BMW réitère l’expérience en 1993 en présentant la nouvelle M3 E36. La philosophie diffère tout de même, avec la présence sous le capot d’un six cylindres en ligne et l’objectif de venir concurrencer Porsche et Ferrari.
HISTOIRE |
Une sportive aboutie
La M3 fut conçue à l’origine par Motorsport pour homologuer le modèle en compétition. Après de nombreux succès en courses et auprès du public, elle reviendra pour une seconde génération en 1993 basée sur la Série 3 E36. La philosophie évolue, avec cette fois-ci un développement qui n’est pas tourné vers la compétition, mais vers les performances sur route. En effet, l’objectif de BMW est de venir concurrencer Porsche et Ferrari en proposant une GT aussi performante tout en étant deux fois moins chère que ses concurrentes. Ainsi, la nouvelle M3 E36 est dévoilée au public en 1993. Sous le capot on découvre le six cylindres en ligne S50B30 d’une cylindrée de 3.0 l. et développant 286 ch. Le châssis est bien entendu revu par rapport à la Série 3 normale, avec des voies élargies, une garde au sol abaissée, des suspensions raffermies et des barres antiroulis majorées. Les freins sont renforcés, alors que les jantes en aluminium chaussent des pneumatiques en 17’’. Uniquement disponible en coupé au lancement, la M3 se distingue esthétiquement par ses pare-chocs et ses rétroviseurs spécifiques alors que l’intérieur est doté de nombreux éléments siglés Motorsport (baquets, volant, levier de vitesse, seuils de porte et instrumentation). Deux finitions sont disponibles sur le modèle, standard et Pack. En 1994, le volant est revu, alors que la carrosserie cabriolet est proposée au catalogue. Il reprend tous les éléments spécifiques du coupé hormis les sièges baquets et est livré avec un hard-top de série. Le nuancier évolue, alors qu’en cours d’année est présenté la troisième déclinaison de la M3 E36, la berline. Il n’est pas doté des sièges baquets du coupé et reçoit une présentation plus flatteuse (intérieur cuir et inserts bois).
Nouvelle évolution du nuancier en 1995, alors que les commandes de climatisation sont modifiées. La M3 E36 débarque aux États-Unis, avec un moteur dégonflé à 245 ch. et une boite automatique en option. En cours de millésime, la M3 GT est disponible. Basée sur le coupé et produite à 356 exemplaires, elle se distingue par des éléments de présentation spécifiques (spoiler, aileron, peinture verte, …) et sa mécanique est portée à 295 ch. Pour le millésime 1996, la M3 évolue avec l’adoption du moteur S50B32 d’une cylindrée de 3.2 l. Sa puissance est alors portée à 326 ch. Il est accouplé à une nouvelle boite de vitesse à six rapports, alors que les freins, la suspension et les barres antiroulis sont améliorés. Esthétiquement, la grille avant est désormais noire, les clignotants passent au blanc et les jantes en aluminium sont nouvelles. Nouvelles évolutions esthétiques en 1997, avec une calandre revue et les répétiteurs de clignotants latéraux qui perdent leur cerclage noir. La berline adopte les bas de caisse des coupé et cabriolet et les airbags latéraux, alors qu’en cours d’année la liste d’options s’allonge avec l’arrivée de la boite de vitesse robotisée SMG. En 1998, les airbags latéraux sont également disponibles sur le coupé et le cabriolet, alors que le nuancier évolue. Le pommeau de levier de vitesse est désormais illuminé. En cours de millésime, la M3 berline disparait du catalogue. Ce sera au tour du coupé de disparaitre en 1999, alors que la M3 cabriolet continuera sa carrière jusqu’en 2000. La génération E36 sera alors remplacée par la nouvelle M3 E46, toujours doté d’un six cylindres en ligne.
Produite à 71.242 exemplaires, la M3 E36 sera un véritable succès pour BMW. A la fois homogène et efficace, elle allie le style d’un coupé grand public à des performances de premier ordre venant directement concurrencer des modèles bien plus prestigieux et cher.
La M3 fut conçue à l’origine par Motorsport pour homologuer le modèle en compétition. Après de nombreux succès en courses et auprès du public, elle reviendra pour une seconde génération en 1993 basée sur la Série 3 E36. La philosophie évolue, avec cette fois-ci un développement qui n’est pas tourné vers la compétition, mais vers les performances sur route. En effet, l’objectif de BMW est de venir concurrencer Porsche et Ferrari en proposant une GT aussi performante tout en étant deux fois moins chère que ses concurrentes. Ainsi, la nouvelle M3 E36 est dévoilée au public en 1993. Sous le capot on découvre le six cylindres en ligne S50B30 d’une cylindrée de 3.0 l. et développant 286 ch. Le châssis est bien entendu revu par rapport à la Série 3 normale, avec des voies élargies, une garde au sol abaissée, des suspensions raffermies et des barres antiroulis majorées. Les freins sont renforcés, alors que les jantes en aluminium chaussent des pneumatiques en 17’’. Uniquement disponible en coupé au lancement, la M3 se distingue esthétiquement par ses pare-chocs et ses rétroviseurs spécifiques alors que l’intérieur est doté de nombreux éléments siglés Motorsport (baquets, volant, levier de vitesse, seuils de porte et instrumentation). Deux finitions sont disponibles sur le modèle, standard et Pack. En 1994, le volant est revu, alors que la carrosserie cabriolet est proposée au catalogue. Il reprend tous les éléments spécifiques du coupé hormis les sièges baquets et est livré avec un hard-top de série. Le nuancier évolue, alors qu’en cours d’année est présenté la troisième déclinaison de la M3 E36, la berline. Il n’est pas doté des sièges baquets du coupé et reçoit une présentation plus flatteuse (intérieur cuir et inserts bois).
Nouvelle évolution du nuancier en 1995, alors que les commandes de climatisation sont modifiées. La M3 E36 débarque aux États-Unis, avec un moteur dégonflé à 245 ch. et une boite automatique en option. En cours de millésime, la M3 GT est disponible. Basée sur le coupé et produite à 356 exemplaires, elle se distingue par des éléments de présentation spécifiques (spoiler, aileron, peinture verte, …) et sa mécanique est portée à 295 ch. Pour le millésime 1996, la M3 évolue avec l’adoption du moteur S50B32 d’une cylindrée de 3.2 l. Sa puissance est alors portée à 326 ch. Il est accouplé à une nouvelle boite de vitesse à six rapports, alors que les freins, la suspension et les barres antiroulis sont améliorés. Esthétiquement, la grille avant est désormais noire, les clignotants passent au blanc et les jantes en aluminium sont nouvelles. Nouvelles évolutions esthétiques en 1997, avec une calandre revue et les répétiteurs de clignotants latéraux qui perdent leur cerclage noir. La berline adopte les bas de caisse des coupé et cabriolet et les airbags latéraux, alors qu’en cours d’année la liste d’options s’allonge avec l’arrivée de la boite de vitesse robotisée SMG. En 1998, les airbags latéraux sont également disponibles sur le coupé et le cabriolet, alors que le nuancier évolue. Le pommeau de levier de vitesse est désormais illuminé. En cours de millésime, la M3 berline disparait du catalogue. Ce sera au tour du coupé de disparaitre en 1999, alors que la M3 cabriolet continuera sa carrière jusqu’en 2000. La génération E36 sera alors remplacée par la nouvelle M3 E46, toujours doté d’un six cylindres en ligne.
Produite à 71.242 exemplaires, la M3 E36 sera un véritable succès pour BMW. A la fois homogène et efficace, elle allie le style d’un coupé grand public à des performances de premier ordre venant directement concurrencer des modèles bien plus prestigieux et cher.