Pour l’homologation en rallye catégorie Groupe A, BMW présente en 1985 la M3 E30. Première d’une longue lignée de sportive basée sur la berline Série 3, elle deviendra rapidement une référence sur route et en compétition.
HISTOIRE |
M3 : la naissance d’un mythe
C’est en fin d’année 1985, au Salon de l’automobile de Francfort que BMW présente la M3. Basée sur la Série 3 E30, elle a pour objectif d’être produite à 5.000 exemplaires pour satisfaire une homologation en Groupe A. Basée sur la carrosserie 3 portes, elle se distingue extérieurement par son kit carrosserie (ailes élargies, pare-chocs spécifiques, lunette arrière plus inclinée, montants arrière élargis et couvercle de malle rehaussé). Les chromes disparaissent, alors qu’à l’intérieur on découvre entre autre des sièges sport, un volant en cuir M-Technic I et un pommeau de levier de vitesse avec logo M. La calandre et la malle arrière reçoivent chacune un logo M3. Mais le plus important sur une sportive se passe sous le capot. On découvre ainsi le quatre cylindres S14B23 avec culasse 16 soupapes et développant 200 ch. (195 ch. sur les versions catalysées). Accouplé à une boite de vitesse Getrag à rapports courts (première en bas à gauche) et un différentiel autobloquant, la fiche technique est assez impressionnante. Les trains roulants ne sont pas en reste, avec des voies élargies, des barres antiroulis majorées, des ressorts courts et une direction assistée plus directe. A noter la présence d’un réservoir additionnel dans le coffre, portant la capacité totale à 70 l. La commercialisation en France interviendra l’année suivante.
En 1987, présentation de l’Evolution I qui voit sa mécanique améliorée alors qu’en série elle reçoit l’ordinateur de bord, les vitres et rétroviseurs électriques et des jantes aluminium BBS de 15’’. Elle sera produite à 505 exemplaires. En cours d’année, de nouveaux projecteurs sont installés alors que la série limitée Tour de Corse est disponible. Basée sur l’Evolution I, son équipement est enrichit (sellerie cuir, système audio, …) et dispose d’une plaque numérotée sur la console centrale. 50 exemplaires seront fabriqués. Pour le millésime 1988, amortissement piloté disponible en option et offrant trois réglages (Confort, Normal et Sport). En cours d’année, c’est au tour de l’Evolution II d’être lancée. Moteur optimisé (220 ch.) et rapport de pont plus court sont au programme. Extérieurement, on la reconnait à son spoiler avant agrandi, ses écopes de freins en lieu et place des antibrouillards et ses jantes aluminium de 16’’. Elle sera produite à 501 exemplaires. Cette année-là présentation également de la déclinaison cabriolet (disponible avec le moteur de 195 ch. et de 200 ch.) et de la série limitée Europameister (moteur catalysé de 195 ch.). Cette dernière reçoit une présentation spécifique et une plaque numérotée signée du pilote Roberto Ravaglia sur la console centrale. 148 exemplaires seront produits.
L’année 1989 voit l’introduction du moteur amélioré de 215 ch. qui prendra place sur les séries limitées Johnny Cecotto (480 exemplaires) et Roberto Ravaglia (25 exemplaires). Chacune reçoit une présentation extérieure proche de l’Evolution II et un équipement de série amélioré. En cours d’année le marché Suisse a droit à une série limitée Cecotto Swiss Edition (80 exemplaires) avec moteur catalysé de 211 ch. La version normale adopte quant à elle un nouveau volant M-Technic II et des bras de suspension en aluminium. En 1990 présentation de la M3 Sport Evolution. Sa mécanique optimisée (et catalysée) porte la puissance à 238 ch. Son aileron arrière réglable, ses liserets (rouge ou noir) sur les pare-chocs et son spoiler avant spécifique la distingue du reste des M3. On retrouve à l’intérieur des sièges Recaro et des touches d’Alcantara viennent habiller le levier de vitesse et la poignée de frein à main. Elle sera produite à 600 exemplaires. La version cabriolet reçoit à son tour le moteur de 215 ch., alors qu’en fin d’année le coupé est retiré du catalogue. Le cabriolet sera maintenu jusqu’en 1991, avant de disparaitre à son tour.
Développé dans le but d’être homologuée pour le rallye, la M3 E30 rencontrera un vrai succès auprès des passionnés et deviendra rapidement une référence dans l’univers des sportives. Avec des versions toujours plus performantes et des séries limitées célébrant ses nombreux succès, la M3 E30 sera produite à 17.872 exemplaires au total (dont 786 cabriolets).
C’est en fin d’année 1985, au Salon de l’automobile de Francfort que BMW présente la M3. Basée sur la Série 3 E30, elle a pour objectif d’être produite à 5.000 exemplaires pour satisfaire une homologation en Groupe A. Basée sur la carrosserie 3 portes, elle se distingue extérieurement par son kit carrosserie (ailes élargies, pare-chocs spécifiques, lunette arrière plus inclinée, montants arrière élargis et couvercle de malle rehaussé). Les chromes disparaissent, alors qu’à l’intérieur on découvre entre autre des sièges sport, un volant en cuir M-Technic I et un pommeau de levier de vitesse avec logo M. La calandre et la malle arrière reçoivent chacune un logo M3. Mais le plus important sur une sportive se passe sous le capot. On découvre ainsi le quatre cylindres S14B23 avec culasse 16 soupapes et développant 200 ch. (195 ch. sur les versions catalysées). Accouplé à une boite de vitesse Getrag à rapports courts (première en bas à gauche) et un différentiel autobloquant, la fiche technique est assez impressionnante. Les trains roulants ne sont pas en reste, avec des voies élargies, des barres antiroulis majorées, des ressorts courts et une direction assistée plus directe. A noter la présence d’un réservoir additionnel dans le coffre, portant la capacité totale à 70 l. La commercialisation en France interviendra l’année suivante.
En 1987, présentation de l’Evolution I qui voit sa mécanique améliorée alors qu’en série elle reçoit l’ordinateur de bord, les vitres et rétroviseurs électriques et des jantes aluminium BBS de 15’’. Elle sera produite à 505 exemplaires. En cours d’année, de nouveaux projecteurs sont installés alors que la série limitée Tour de Corse est disponible. Basée sur l’Evolution I, son équipement est enrichit (sellerie cuir, système audio, …) et dispose d’une plaque numérotée sur la console centrale. 50 exemplaires seront fabriqués. Pour le millésime 1988, amortissement piloté disponible en option et offrant trois réglages (Confort, Normal et Sport). En cours d’année, c’est au tour de l’Evolution II d’être lancée. Moteur optimisé (220 ch.) et rapport de pont plus court sont au programme. Extérieurement, on la reconnait à son spoiler avant agrandi, ses écopes de freins en lieu et place des antibrouillards et ses jantes aluminium de 16’’. Elle sera produite à 501 exemplaires. Cette année-là présentation également de la déclinaison cabriolet (disponible avec le moteur de 195 ch. et de 200 ch.) et de la série limitée Europameister (moteur catalysé de 195 ch.). Cette dernière reçoit une présentation spécifique et une plaque numérotée signée du pilote Roberto Ravaglia sur la console centrale. 148 exemplaires seront produits.
L’année 1989 voit l’introduction du moteur amélioré de 215 ch. qui prendra place sur les séries limitées Johnny Cecotto (480 exemplaires) et Roberto Ravaglia (25 exemplaires). Chacune reçoit une présentation extérieure proche de l’Evolution II et un équipement de série amélioré. En cours d’année le marché Suisse a droit à une série limitée Cecotto Swiss Edition (80 exemplaires) avec moteur catalysé de 211 ch. La version normale adopte quant à elle un nouveau volant M-Technic II et des bras de suspension en aluminium. En 1990 présentation de la M3 Sport Evolution. Sa mécanique optimisée (et catalysée) porte la puissance à 238 ch. Son aileron arrière réglable, ses liserets (rouge ou noir) sur les pare-chocs et son spoiler avant spécifique la distingue du reste des M3. On retrouve à l’intérieur des sièges Recaro et des touches d’Alcantara viennent habiller le levier de vitesse et la poignée de frein à main. Elle sera produite à 600 exemplaires. La version cabriolet reçoit à son tour le moteur de 215 ch., alors qu’en fin d’année le coupé est retiré du catalogue. Le cabriolet sera maintenu jusqu’en 1991, avant de disparaitre à son tour.
Développé dans le but d’être homologuée pour le rallye, la M3 E30 rencontrera un vrai succès auprès des passionnés et deviendra rapidement une référence dans l’univers des sportives. Avec des versions toujours plus performantes et des séries limitées célébrant ses nombreux succès, la M3 E30 sera produite à 17.872 exemplaires au total (dont 786 cabriolets).