La M1 est née de la volonté du constructeur bavarois de s’imposer en compétition dans la catégorie GT. Premier modèle siglé Motorsport, elle sera présentée en 1978.
HISTOIRE |
Un six cylindres mythique
1972 est une année importante pour BMW. Cette année-là, l’entité sportive Motorsport est fondée dans le but de développer des moteurs pour la compétition et des modèles de série très exclusifs. De plus, au Salon de Genève de cette même année, sur le stand du constructeur allemand trône le prototype BMW Turbo. Coupé deux places dessiné par Paul Bracq, il est le premier concept-car du constructeur, mais son développement fut en partie confié à Lamborghini (pour le châssis notamment). Malgré un style moderne et pas très éloigné de la série, la BMW Turbo restera à l’état de prototype à cause notamment de la crise pétrolière qui impacte le début des années 1970. Mais à partir de 1977, BMW lance le projet E26 afin de proposer un coupé sportif pouvant courir en catégorie Groupe 4 et Groupe 5.
Le style s’inspirera de la BMW Turbo, mais pour gagner du temps la partie mécanique est développée par Motorsport alors que la carrosserie est sous-traitée à ItalDesign. C’est Giugiaro qui dessine la future M1, alors que Motorsport reprend le six cylindres en ligne de la 3.0 CSi. La mécanique est entièrement revue, pour au final proposer une cylindrée de 3.453 cm3 et développer 277 ch. Il prend place en position centrale arrière, alors que la carrosserie en fibre de verre se fixe sur un châssis tubulaire. La nouvelle M1 sera prête pour 1978, où elle sera présentée au Salon de l’automobile de Paris. Effectuant le 0 à 100 km/h en seulement 5,6 secondes et atteignant 262 km/h en vitesse de pointe, la première GT de BMW devient un des modèles les plus performants de son époque.
Proposée à un prix très élevé la mettant en concurrence directe avec Ferrari et Lamborghini, le carnet de commande peinera à se remplir. En effet, ses concurrentes offrent alors des moteurs à douze cylindres alors que la M1 ne propose ‘’que’’ six cylindres. Malgré les indéniables qualités du bloc M88, à ce niveau de gamme il est important de proposer des mécaniques plus exclusives. En compétition, la M1 participera au Groupe 5, et le championnat M1 Procar sera lancé en ouverture des Grands Prix de Formule 1. Pilotée par les plus grands pilotes de l’époque, cette publicité exceptionnelle ne permettra pas à la M1 de voir ses ventes décoller et seulement une centaine d’exemplaires sera vendue chaque année. En cours d’année 1981, BMW arrête les frais et retire la M1 du catalogue après seulement 455 exemplaires produits (dont 56 modèles de courses).
Malgré un style moderne et affuté, une mécanique optimisée et performante et des résultats en compétition intéressants, la M1 sera un vrai échec pour BMW. Positionné sur un marché où l’image de marque est primordiale, elle paiera le manque d’expérience du constructeur allemand sur ce marché très spécifique des GT haute performances.
1972 est une année importante pour BMW. Cette année-là, l’entité sportive Motorsport est fondée dans le but de développer des moteurs pour la compétition et des modèles de série très exclusifs. De plus, au Salon de Genève de cette même année, sur le stand du constructeur allemand trône le prototype BMW Turbo. Coupé deux places dessiné par Paul Bracq, il est le premier concept-car du constructeur, mais son développement fut en partie confié à Lamborghini (pour le châssis notamment). Malgré un style moderne et pas très éloigné de la série, la BMW Turbo restera à l’état de prototype à cause notamment de la crise pétrolière qui impacte le début des années 1970. Mais à partir de 1977, BMW lance le projet E26 afin de proposer un coupé sportif pouvant courir en catégorie Groupe 4 et Groupe 5.
Le style s’inspirera de la BMW Turbo, mais pour gagner du temps la partie mécanique est développée par Motorsport alors que la carrosserie est sous-traitée à ItalDesign. C’est Giugiaro qui dessine la future M1, alors que Motorsport reprend le six cylindres en ligne de la 3.0 CSi. La mécanique est entièrement revue, pour au final proposer une cylindrée de 3.453 cm3 et développer 277 ch. Il prend place en position centrale arrière, alors que la carrosserie en fibre de verre se fixe sur un châssis tubulaire. La nouvelle M1 sera prête pour 1978, où elle sera présentée au Salon de l’automobile de Paris. Effectuant le 0 à 100 km/h en seulement 5,6 secondes et atteignant 262 km/h en vitesse de pointe, la première GT de BMW devient un des modèles les plus performants de son époque.
Proposée à un prix très élevé la mettant en concurrence directe avec Ferrari et Lamborghini, le carnet de commande peinera à se remplir. En effet, ses concurrentes offrent alors des moteurs à douze cylindres alors que la M1 ne propose ‘’que’’ six cylindres. Malgré les indéniables qualités du bloc M88, à ce niveau de gamme il est important de proposer des mécaniques plus exclusives. En compétition, la M1 participera au Groupe 5, et le championnat M1 Procar sera lancé en ouverture des Grands Prix de Formule 1. Pilotée par les plus grands pilotes de l’époque, cette publicité exceptionnelle ne permettra pas à la M1 de voir ses ventes décoller et seulement une centaine d’exemplaires sera vendue chaque année. En cours d’année 1981, BMW arrête les frais et retire la M1 du catalogue après seulement 455 exemplaires produits (dont 56 modèles de courses).
Malgré un style moderne et affuté, une mécanique optimisée et performante et des résultats en compétition intéressants, la M1 sera un vrai échec pour BMW. Positionné sur un marché où l’image de marque est primordiale, elle paiera le manque d’expérience du constructeur allemand sur ce marché très spécifique des GT haute performances.
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