Louis Renault est un pionnier de l’industrie automobile française, puisqu’il a fondé dès 1898 le constructeur Renault avec ses frères Ferdinand et Marcel.
Un précurseur
Louis Renault est né le 12 Février 1877 à Paris. Dernier d’une fratrie de cinq enfant, il grandit dans une famille bourgeoise parisienne ayant fait fortune dans le commerce. Dès l’âge de 14 ans, il installe un atelier dans le jardin de la résidence secondaire de ses parents à Boulogne-Billancourt, où il modifie des moteurs, réalise des plans et toute sorte d’inventions. Cela l’emmène à déposer ses premiers brevets. Après l’obtention de son baccalauréat, il arrête ses études et décide de créer sa première automobile. En 1898, la Renault Type A voit le jour. Après plusieurs démonstrations, il enregistre ses première commandes, ce qui pousse Louis Renault à continuer dans cette voie et devient constructeur automobile.
Il dépose alors le brevet de boite de vitesse à prise directe, qui lui rapportera énormément d’argent car l’ensemble des constructeurs de l’époque vont reprendre ce procédé. En 1899, ses deux frères Marcel et Fernand fondent Renault Frères, et apportent le capital de départ. Louis n’est qu’employé, mais s’occupe du développement des nouvelles voitures. Ainsi, dès sa première année d’existence, Renault Frères aura fabriqué 76 automobiles.
Premiers succès
Durant les années 1899 et 1900, Marcel et Louis Renault participent à différentes courses automobiles et remportent de nombreux succès, donnant à la marque une excellente visibilité. Dès 1902, la gamme Renault comporte plusieurs modèles, alors que Louis présente son premier moteur, un quatre cylindres développant 24 ch. L’année suivante, Marcel Renault décède prématurément lors d’une course, ce qui pousse Louis à arrêter la compétition. A partir de ce moment-là, Renault engagera des pilotes professionnels à travers le monde. En 1905, l’outil de production évolue et Renault devient le premier constructeur français. En 1906, il se diversifie et crée ses premiers moteurs d’avion. Au même moment, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Deux ans plus tard, il prend le contrôle total de l’entreprise en rachetant les part de son frère Ferdinand, et rebaptise l’entreprise ‘’Société des automobiles Louis Renault’’.
En 1911, il effectue un voyage aux États-Unis afin d’étudier les méthodes de production de son concurrent Ford, mais aura des difficultés à les faire appliquer dans son usine parisienne. De 1913 à 1918, il sera Président de la Chambre Syndicale des Constructeurs automobiles français. Lors de la Première Guerre Mondiale, ses usines seront fermées et il sera mobilisé. Cependant, quelques semaines après le début de la guerre, il sera rappelé et devra rouvrir son usine afin de produire des obus, des voitures, des camions et des avions. En 1917, il lance le char Renault FT, qui deviendra rapidement une référence et participera grandement à la victoire de la France en 1918. Lors de la mobilisation, les usines Renault tourneront à plein régime pour participer à l’effort de guerre, et les effectifs passeront de 6.000 à 22.000 personnes. Durant cette période, il mettra en place certaines réformes sociales, comme la mutuelle ouvrière, les délégués du personnel ou encore un salaire minimum. En 1918, il est fait Officier de la Légion d’Honneur.
Apogée et collaboration
Durant l’entre-deux-guerres, il cofonde la Compagnie des messageries aériennes. Il fait prospérer son entreprise en investissent dans divers domaines afin de rattraper le retard sur ses concurrents américains. En 1929 est inauguré la très moderne usine de production Renault placée sur l’Île Seguin à Boulogne-Billancourt. Cet outil industriel très massif va permettre à Renault de continuer son développement et répondre à la demande de plus en plus forte d’automobiles. En 1935, Louis Renault est fait Grand Officier de la Légion d’Honneur. Au même moment, à l’occasion du Salon de l’automobile de Berlin, il rencontre Adolf Hitler avec qui il a un entretien de deux heures. Il essayera de convaincre le chancelier allemand d’élaborer une entente économique entre les deux pays, afin de préserver la paix en Europe. Après la victoire du Front Populaire aux élections française de 1936, Renault deviendra un symbole du progrès social, avec la mise en place des congés payés ou encore d’une convention collective. Cette même année, Renault bat son record de production avec 61.146 voitures produites. Il est à nouveau décoré et devient Grand-Croix de la Légion d’Honneur.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, les usines Renault seront dédiées à la fabrication d’armement pour l’armée française, avant que les allemands prennent le contrôle des usines. En 1942, Boulogne-Billancourt est bombardé par les allier et l’usine Renault est en partie détruite. Louis Renault décide de reconstruire et de continuer la production pour les Allemands. De ce fait, il sera accusé de collaboration lors de la libération de Paris, et sera incarcérer dès le mois de Septembre 1944 pour ‘’atteinte à la sureté extérieure de l’État’’. Un mois plus tard, il décèdera à la clinique des frères Saint-Jean-de-Dieu à Paris, des suites d’une maladie. Il sera inhumé à Herqueville, où il possédait un château. Trois mois après son décès, la société Renault est dissoute et sera nationalisée sous le nom ‘’Régie Nationale des Usines Renault’’.
Louis Renault est né le 12 Février 1877 à Paris. Dernier d’une fratrie de cinq enfant, il grandit dans une famille bourgeoise parisienne ayant fait fortune dans le commerce. Dès l’âge de 14 ans, il installe un atelier dans le jardin de la résidence secondaire de ses parents à Boulogne-Billancourt, où il modifie des moteurs, réalise des plans et toute sorte d’inventions. Cela l’emmène à déposer ses premiers brevets. Après l’obtention de son baccalauréat, il arrête ses études et décide de créer sa première automobile. En 1898, la Renault Type A voit le jour. Après plusieurs démonstrations, il enregistre ses première commandes, ce qui pousse Louis Renault à continuer dans cette voie et devient constructeur automobile.
Il dépose alors le brevet de boite de vitesse à prise directe, qui lui rapportera énormément d’argent car l’ensemble des constructeurs de l’époque vont reprendre ce procédé. En 1899, ses deux frères Marcel et Fernand fondent Renault Frères, et apportent le capital de départ. Louis n’est qu’employé, mais s’occupe du développement des nouvelles voitures. Ainsi, dès sa première année d’existence, Renault Frères aura fabriqué 76 automobiles.
Premiers succès
Durant les années 1899 et 1900, Marcel et Louis Renault participent à différentes courses automobiles et remportent de nombreux succès, donnant à la marque une excellente visibilité. Dès 1902, la gamme Renault comporte plusieurs modèles, alors que Louis présente son premier moteur, un quatre cylindres développant 24 ch. L’année suivante, Marcel Renault décède prématurément lors d’une course, ce qui pousse Louis à arrêter la compétition. A partir de ce moment-là, Renault engagera des pilotes professionnels à travers le monde. En 1905, l’outil de production évolue et Renault devient le premier constructeur français. En 1906, il se diversifie et crée ses premiers moteurs d’avion. Au même moment, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Deux ans plus tard, il prend le contrôle total de l’entreprise en rachetant les part de son frère Ferdinand, et rebaptise l’entreprise ‘’Société des automobiles Louis Renault’’.
En 1911, il effectue un voyage aux États-Unis afin d’étudier les méthodes de production de son concurrent Ford, mais aura des difficultés à les faire appliquer dans son usine parisienne. De 1913 à 1918, il sera Président de la Chambre Syndicale des Constructeurs automobiles français. Lors de la Première Guerre Mondiale, ses usines seront fermées et il sera mobilisé. Cependant, quelques semaines après le début de la guerre, il sera rappelé et devra rouvrir son usine afin de produire des obus, des voitures, des camions et des avions. En 1917, il lance le char Renault FT, qui deviendra rapidement une référence et participera grandement à la victoire de la France en 1918. Lors de la mobilisation, les usines Renault tourneront à plein régime pour participer à l’effort de guerre, et les effectifs passeront de 6.000 à 22.000 personnes. Durant cette période, il mettra en place certaines réformes sociales, comme la mutuelle ouvrière, les délégués du personnel ou encore un salaire minimum. En 1918, il est fait Officier de la Légion d’Honneur.
Apogée et collaboration
Durant l’entre-deux-guerres, il cofonde la Compagnie des messageries aériennes. Il fait prospérer son entreprise en investissent dans divers domaines afin de rattraper le retard sur ses concurrents américains. En 1929 est inauguré la très moderne usine de production Renault placée sur l’Île Seguin à Boulogne-Billancourt. Cet outil industriel très massif va permettre à Renault de continuer son développement et répondre à la demande de plus en plus forte d’automobiles. En 1935, Louis Renault est fait Grand Officier de la Légion d’Honneur. Au même moment, à l’occasion du Salon de l’automobile de Berlin, il rencontre Adolf Hitler avec qui il a un entretien de deux heures. Il essayera de convaincre le chancelier allemand d’élaborer une entente économique entre les deux pays, afin de préserver la paix en Europe. Après la victoire du Front Populaire aux élections française de 1936, Renault deviendra un symbole du progrès social, avec la mise en place des congés payés ou encore d’une convention collective. Cette même année, Renault bat son record de production avec 61.146 voitures produites. Il est à nouveau décoré et devient Grand-Croix de la Légion d’Honneur.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, les usines Renault seront dédiées à la fabrication d’armement pour l’armée française, avant que les allemands prennent le contrôle des usines. En 1942, Boulogne-Billancourt est bombardé par les allier et l’usine Renault est en partie détruite. Louis Renault décide de reconstruire et de continuer la production pour les Allemands. De ce fait, il sera accusé de collaboration lors de la libération de Paris, et sera incarcérer dès le mois de Septembre 1944 pour ‘’atteinte à la sureté extérieure de l’État’’. Un mois plus tard, il décèdera à la clinique des frères Saint-Jean-de-Dieu à Paris, des suites d’une maladie. Il sera inhumé à Herqueville, où il possédait un château. Trois mois après son décès, la société Renault est dissoute et sera nationalisée sous le nom ‘’Régie Nationale des Usines Renault’’.