L’A3 de première génération est un réel succès pour Audi. Saluée par la critique pour sa qualité de construction et sa polyvalence, le constructeur allemand décide en 1999 de présenter une version sportive de sa compacte, baptisée sobrement S3.
HISTOIRE |
Efficacité
C’est au Salon de l’automobile de Genève en Mars 1999 qu’Audi lève le voile sur la version sportive de sa compacte à succès, appelé S3. Disponible uniquement en trois portes, elle se distingue d’une A3 classique par ses pare-chocs et bas de caisse spécifique, ses jantes en aluminium Avus de 17’’, son logo S3 sur la calandre, son béquet arrière, sa double sortie d’échappement et sa garde au sol abaissée de 20 mm. En option le client peut opter pour des coques de rétroviseurs argentés. L’habitacle n’est pas en reste, avec des seuils de porte siglés S3, des sièges Recaro en tissu (option gratuite disponible cuir/Alcantara ou cuir seul), des inserts noir brillant, un volant sport en cuir et des compteurs spécifiques. Au-delà de cette présentation discrète mais sportive, c’est au niveau mécanique que la S3 se veut la plus intéressante. On découvre sous le capot un quatre cylindre turbocompressé dérivé du TT, dont la puissance développe 210 ch. Accouplé à une boite de vitesse manuelle à six rapports, la transmission est de type Quattro Haldex (transmission intégrale non permanente). Les trains roulants sont bien entendu modifiés, avec un train avant renforcé, des freins majorés, un amortissement affermi et une direction plus directe.
Efficace, bien construite et malgré tout confortable, la S3 va rapidement trouver son public et devient une référence dans la catégorie des compactes performantes. En 2000, l’ensemble de la gamme A3 (et donc la S3) est restylée. Les deux rétroviseurs extérieurs sont désormais de taille identique, les phares avant intègrent les clignotants, les feux arrière sont modifiés, les logos S3 sont nouveaux et la serrure du hayon est nouvelle. Dans l’habitacle les plastiques sont nouveaux, la console centrale est élargie, une horloge numérique est ajoutée, et à l’arrière la place centrale reçoit un appui-tête et une ceinture de sécurité à enrouleur. Du côté mécanique, ajout d’une barre antirapprochement, barre stabilisatrice réduite et circuit d’admission et arbre à came revus. L’année suivante lors du Salon de l’automobile de Francfort, la puissance de la S3 passe à 225 ch. mais sa commercialisation n’interviendra qu’en 2002. Cette année-là, l’ESP est monté en série, tout comme l’autoradio Symphony (lecteur cassettes et chargeur six CD). La carrière de la S3 s’arrêtera en Juin 2003, suite à la présentation de la seconde génération d’Audi A3. Cependant, il faudra attendre 2006 pour que la S3 connaisse une descendante dans la gamme Audi.
Première sportive sur la base d’une compacte aux anneaux, la S3 de première génération sera l’initiatrice d’une longue lignée de compacte sportive chez Audi. Bien finie, performante et efficace, certains lui reprocheront tout de même un manque de sensations mais son succès sera sans appel.
C’est au Salon de l’automobile de Genève en Mars 1999 qu’Audi lève le voile sur la version sportive de sa compacte à succès, appelé S3. Disponible uniquement en trois portes, elle se distingue d’une A3 classique par ses pare-chocs et bas de caisse spécifique, ses jantes en aluminium Avus de 17’’, son logo S3 sur la calandre, son béquet arrière, sa double sortie d’échappement et sa garde au sol abaissée de 20 mm. En option le client peut opter pour des coques de rétroviseurs argentés. L’habitacle n’est pas en reste, avec des seuils de porte siglés S3, des sièges Recaro en tissu (option gratuite disponible cuir/Alcantara ou cuir seul), des inserts noir brillant, un volant sport en cuir et des compteurs spécifiques. Au-delà de cette présentation discrète mais sportive, c’est au niveau mécanique que la S3 se veut la plus intéressante. On découvre sous le capot un quatre cylindre turbocompressé dérivé du TT, dont la puissance développe 210 ch. Accouplé à une boite de vitesse manuelle à six rapports, la transmission est de type Quattro Haldex (transmission intégrale non permanente). Les trains roulants sont bien entendu modifiés, avec un train avant renforcé, des freins majorés, un amortissement affermi et une direction plus directe.
Efficace, bien construite et malgré tout confortable, la S3 va rapidement trouver son public et devient une référence dans la catégorie des compactes performantes. En 2000, l’ensemble de la gamme A3 (et donc la S3) est restylée. Les deux rétroviseurs extérieurs sont désormais de taille identique, les phares avant intègrent les clignotants, les feux arrière sont modifiés, les logos S3 sont nouveaux et la serrure du hayon est nouvelle. Dans l’habitacle les plastiques sont nouveaux, la console centrale est élargie, une horloge numérique est ajoutée, et à l’arrière la place centrale reçoit un appui-tête et une ceinture de sécurité à enrouleur. Du côté mécanique, ajout d’une barre antirapprochement, barre stabilisatrice réduite et circuit d’admission et arbre à came revus. L’année suivante lors du Salon de l’automobile de Francfort, la puissance de la S3 passe à 225 ch. mais sa commercialisation n’interviendra qu’en 2002. Cette année-là, l’ESP est monté en série, tout comme l’autoradio Symphony (lecteur cassettes et chargeur six CD). La carrière de la S3 s’arrêtera en Juin 2003, suite à la présentation de la seconde génération d’Audi A3. Cependant, il faudra attendre 2006 pour que la S3 connaisse une descendante dans la gamme Audi.
Première sportive sur la base d’une compacte aux anneaux, la S3 de première génération sera l’initiatrice d’une longue lignée de compacte sportive chez Audi. Bien finie, performante et efficace, certains lui reprocheront tout de même un manque de sensations mais son succès sera sans appel.