L’A2 est la première tentative d’Audi de s’insérer sur le marché des petits monospaces citadins. Malgré des choix techniques modernes, il ne rencontra jamais son public notamment à cause d’un prix très élevé par rapport à ses concurrents.
HISTOIRE |
Une petite voiture innovante
Au Salon de l’automobile de Francfort 1997, le constructeur allemand Audi dévoile le concept AL2. Cette étude de style sous forme de petit monospace rencontre un joli succès auprès du public, et Audi décide alors de réaliser une version de série. C’est ainsi qu’en fin d’année 1999 Audi lève le voile sur l’A2. Petit monospace doté d’une structure et d’une carrosserie en aluminium (une première à ce niveau de gamme) il offre un poids très contenu (moins de 900 kg.) ce qui permet d’avoir des consommations très faibles. Au lancement en 2000, trois motorisations sont disponibles, un quatre cylindres essence (1.4 l., 75 ch.), un trois cylindres diesel (1.4 TDI, 75 ch.) et une version économique du trois cylindres diesel appelée 3L (1.2 TDI, 61 ch.). Cependant, malgré un accueil unanime de la presse de l’époque, les ventes peinent à décoller. En effet, le prix élevé à l’achat rebute pas mal de client mais le défaut principal qui revient le plus est l’absence d’ouverture du capot. Audi a décidé de laisser le capot fixe et seul un accès derrière la calandre est disponible pour faire les niveaux. Ce manque d’accessibilité mécanique est mal vu et fini de faire fuir les derniers clients potentiels.
En 2001, les prix catalogues baissent pour se rapprocher de la concurrence et ainsi relancer les ventes. L’année suivante, une seconde version essence est disponible. Ce 1.6 FSI développant 110 ch. permet enfin à l’A2 de proposer des prestations routières correctes, ce qui n’était pas le cas avec les autres motorisations jugeaient trop justes. Une finition d’entrée de gamme nommée Référence au prix d’appel plus intéressant est disponible. Malgré cela les ventes ne décollent toujours pas et l’objectif de vendre 60.000 exemplaires d’A2 par an est loin d’être atteint. Très vite Audi annonce qu’elle ne sera pas remplacée dans la gamme, ce qui confirme l’échec du modèle. Une version spéciale appelée Colour Storm est présentée en 2003. Se distinguant par son kit carrosserie lui donnant un look de baroudeuse et trois teintes inédites (Misano Red, Imola Yellow et Spring Blue) elle est disponible avec toutes les motorisations de la gamme (sauf la 3L). En 2004, la version 3L disparait alors qu’une version de 90 ch. du 1.4 TDI apparait. L’année suivante la production est arrêtée un an plus tôt que prévue, et plusieurs mois seront nécessaires pour écouler les stocks. C’est ainsi que la tentative d’Audi de produire une voiture innovante destinée à la ville s’arrêtera prématurément.
Avec seulement 176.377 exemplaires produits, l’A2 fera perdre beaucoup d’argent au constructeur allemand. Malgré d'indéniables qualités (poids contenu, faibles consommations, maniabilité) elle ne rencontrera jamais son public et Audi désertera le créneau des petites voitures pendant de nombreuses années.
Au Salon de l’automobile de Francfort 1997, le constructeur allemand Audi dévoile le concept AL2. Cette étude de style sous forme de petit monospace rencontre un joli succès auprès du public, et Audi décide alors de réaliser une version de série. C’est ainsi qu’en fin d’année 1999 Audi lève le voile sur l’A2. Petit monospace doté d’une structure et d’une carrosserie en aluminium (une première à ce niveau de gamme) il offre un poids très contenu (moins de 900 kg.) ce qui permet d’avoir des consommations très faibles. Au lancement en 2000, trois motorisations sont disponibles, un quatre cylindres essence (1.4 l., 75 ch.), un trois cylindres diesel (1.4 TDI, 75 ch.) et une version économique du trois cylindres diesel appelée 3L (1.2 TDI, 61 ch.). Cependant, malgré un accueil unanime de la presse de l’époque, les ventes peinent à décoller. En effet, le prix élevé à l’achat rebute pas mal de client mais le défaut principal qui revient le plus est l’absence d’ouverture du capot. Audi a décidé de laisser le capot fixe et seul un accès derrière la calandre est disponible pour faire les niveaux. Ce manque d’accessibilité mécanique est mal vu et fini de faire fuir les derniers clients potentiels.
En 2001, les prix catalogues baissent pour se rapprocher de la concurrence et ainsi relancer les ventes. L’année suivante, une seconde version essence est disponible. Ce 1.6 FSI développant 110 ch. permet enfin à l’A2 de proposer des prestations routières correctes, ce qui n’était pas le cas avec les autres motorisations jugeaient trop justes. Une finition d’entrée de gamme nommée Référence au prix d’appel plus intéressant est disponible. Malgré cela les ventes ne décollent toujours pas et l’objectif de vendre 60.000 exemplaires d’A2 par an est loin d’être atteint. Très vite Audi annonce qu’elle ne sera pas remplacée dans la gamme, ce qui confirme l’échec du modèle. Une version spéciale appelée Colour Storm est présentée en 2003. Se distinguant par son kit carrosserie lui donnant un look de baroudeuse et trois teintes inédites (Misano Red, Imola Yellow et Spring Blue) elle est disponible avec toutes les motorisations de la gamme (sauf la 3L). En 2004, la version 3L disparait alors qu’une version de 90 ch. du 1.4 TDI apparait. L’année suivante la production est arrêtée un an plus tôt que prévue, et plusieurs mois seront nécessaires pour écouler les stocks. C’est ainsi que la tentative d’Audi de produire une voiture innovante destinée à la ville s’arrêtera prématurément.
Avec seulement 176.377 exemplaires produits, l’A2 fera perdre beaucoup d’argent au constructeur allemand. Malgré d'indéniables qualités (poids contenu, faibles consommations, maniabilité) elle ne rencontrera jamais son public et Audi désertera le créneau des petites voitures pendant de nombreuses années.