La DBS marque un vrai tournant dans l’histoire d’Aston Martin. Succédant à la mythique lignée des DB4-DB5-DB6 qui forgeront l’image de la marque, elle sera successivement disponible avec un moteur six cylindres puis un V8.
HISTOIRE |
6 cylindres puis V8
Au milieu des années 1960, Aston Martin est un constructeur bien installé sur le segment des coupés performants et luxueux, avec la présence de la DB6 dans sa gamme. Cependant, cette dernière voit ses ventes s’essouffler et le développement d’un nouveau modèle devient primordial pour la survie du petit constructeur anglais. Dans un premier temps le style est confié au carrossier Touring, déjà auteur des DB4, DB5 et DB6 pour Aston Martin. Deux prototypes sont présentés en 1966, mais le manque d’enthousiasme général oblige les dirigeants de se tourner vers un styliste interne à la marque. C’est William Towns qui sera en charge de dessiner la remplaçante de la DB6. Plus large, plus lourde mais également plus moderne, la nouvelle DBS est alors présentée au public en 1967. Son style bien plus moderne que la DB6 abrite un châssis revu, avec notamment un nouveau train arrière améliorant grandement le comportement routier.
Au lancement, deux versions sont disponibles toutes deux dotées d’un six cylindres en ligne. La première développe 286 ch., alors que la seconde baptisée Vantage voit ses carburateurs modifier pour permettre au moteur d’atteindre 330 ch. Le client a également le choix de la transmission, avec la possibilité d’opter pour une boite de vitesse manuelle à cinq rapports ou une boite de vitesse automatique à trois rapports. Une année après le lancement, la DBS débarque sur le marché américain uniquement avec le moteur de 286 ch. (normes antipollution oblige). Pour le millésime 1970, les rapports de boite sont modifiés alors que la DBS V8 est présentée. Offrant 375 ch., elle permet de relancer les ventes de la DBS en proposant des performances plus intéressantes. Elle reçoit de série les jantes alliages, les freins à disque ventilés, la climatisation et la sellerie cuir. L’année suivante, la DBS Vantage adopte l’injection sans modification de puissance. La DBS continuera sa carrière jusqu’en 1972 sans changements majeurs.
Produite à 1.186 exemplaires, la DBS fut un vrai modèle de transition pour Aston Martin. Succédant à la mythique DB6, elle servira de base à une lignée de modèles qui garniront la gamme du constructeur britannique jusqu’à la fin des années 1980.
Au milieu des années 1960, Aston Martin est un constructeur bien installé sur le segment des coupés performants et luxueux, avec la présence de la DB6 dans sa gamme. Cependant, cette dernière voit ses ventes s’essouffler et le développement d’un nouveau modèle devient primordial pour la survie du petit constructeur anglais. Dans un premier temps le style est confié au carrossier Touring, déjà auteur des DB4, DB5 et DB6 pour Aston Martin. Deux prototypes sont présentés en 1966, mais le manque d’enthousiasme général oblige les dirigeants de se tourner vers un styliste interne à la marque. C’est William Towns qui sera en charge de dessiner la remplaçante de la DB6. Plus large, plus lourde mais également plus moderne, la nouvelle DBS est alors présentée au public en 1967. Son style bien plus moderne que la DB6 abrite un châssis revu, avec notamment un nouveau train arrière améliorant grandement le comportement routier.
Au lancement, deux versions sont disponibles toutes deux dotées d’un six cylindres en ligne. La première développe 286 ch., alors que la seconde baptisée Vantage voit ses carburateurs modifier pour permettre au moteur d’atteindre 330 ch. Le client a également le choix de la transmission, avec la possibilité d’opter pour une boite de vitesse manuelle à cinq rapports ou une boite de vitesse automatique à trois rapports. Une année après le lancement, la DBS débarque sur le marché américain uniquement avec le moteur de 286 ch. (normes antipollution oblige). Pour le millésime 1970, les rapports de boite sont modifiés alors que la DBS V8 est présentée. Offrant 375 ch., elle permet de relancer les ventes de la DBS en proposant des performances plus intéressantes. Elle reçoit de série les jantes alliages, les freins à disque ventilés, la climatisation et la sellerie cuir. L’année suivante, la DBS Vantage adopte l’injection sans modification de puissance. La DBS continuera sa carrière jusqu’en 1972 sans changements majeurs.
Produite à 1.186 exemplaires, la DBS fut un vrai modèle de transition pour Aston Martin. Succédant à la mythique DB6, elle servira de base à une lignée de modèles qui garniront la gamme du constructeur britannique jusqu’à la fin des années 1980.
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