Suite au rachat de 75 % des parts d’Aston Martin par Ford en 1987, la volonté du géant américain et de relancer la marque au début des années 1990. Le développement du futur modèle qui deviendra DB7 est alors confié aux anglais de TWR.
HISTOIRE |
Six cylindres by Jaguar
Après avoir racheté successivement Aston Martin et Jaguar, le groupe américain Ford décide de relancer ces deux marques en mettant en commun un maximum d’éléments afin d’optimiser les coûts et de gagner du temps sur le développement des futurs modèles. Il est ainsi confié à TWR (déjà associé à Jaguar par l’intermédiaire, entre autre, de la XJ220) de concevoir la future GT qui intègrera la gamme Aston Martin. La base technique est dérivée de la Jaguar XJS et sera également proche de la future Jaguar XK. Le moteur six cylindres revu par TWR développe alors 340 ch. Dévoilée au Salon de l’automobile de Genève 1993, la DB7 séduit immédiatement le public par son style moderne, qui inspirera les modèles Aston Martin qui seront présentés par la suite.
Le succès arrivera rapidement et le carnet de commande du constructeur britannique va vite déborder. La production n’est pas assurée dans l’usine historique d’Aston Martin, mais chez TWR. La gamme s’agrandira en 1996 avec la présentation de la version cabriolet baptisée Volante. Elle rencontrera un franc succès aux États-Unis, où ils sont très friands de ce genre de carrosserie. Cette même années quelques modifications sont apportées avec l’ajout d’airbags, de nouveaux sièges baquets, d’un freinage Brembo renforcé et le remplacement du capot en composite par un capot en acier. Plusieurs séries limitées seront produites en 1998, l’Alfred Dunhill Edition (150 exemplaires), la Neiman-Marcus Edition (10 exemplaires) et la Beverly Hills Edition (6 exemplaires). Elles seront suivies en 1999 par la Stratstone Edition (19 exemplaires).
Un merveilleux V12
En cours d’année 1999 la version six cylindres de la DB7 cède sa place à la nouvelle DB7 Vantage, qui se dote d’un V12 6.0 l. offrant 420 ch. Préparé par Cosworth, il permet à la DB7 d’offrir une mécanique plus ambitieuse et ainsi répondre à la demande du public désirant une mécanique plus noble pour cette très belle GT. Esthétiquement elle évolue également, avec de nouveaux antibrouillards ronds à l’avant. Disponible en coupé et cabriolet Volante, elle confirmera rapidement le succès initial du modèle avec des chiffres de vente dépassant rapidement ceux de la version six cylindres. Au Salon de Birmingham 2002, la version GT est présentée. Le moteur V12 est porté à 440 ch. et elle se reconnait à ses jantes spécifiques, sa calandre en nid d’abeille et des prises d’air sur le capot. A l’intérieur on retrouve des compteurs à fond blanc et un levier de vitesse en aluminium. Disponible uniquement en coupé, elle peut recevoir la boite manuelle ou la boite automatique (appelée GTA).
En cours d’année 2002, lancement de la série limitée Keswick Limited Edition alors que la DB7 Zagato est présentée. Produite à 100 exemplaires (dont un exemplaire qui sera conservé par la marque) elle reçoit une carrosserie spécifique signée Zagato (double bossage du toit, …), la mécanique de la DB7 GT mais devient une stricte deux places. Mais comme si cela ne suffisait pas, en 2003 Zagato réitère l’expérience en présentant l’AR1, une DB7 Volante à la carrosserie spécifique. Produite également à 100 exemplaires (dont un exemplaire conservé par la marque) elle présente la particularité de n’avoir ni capote, ni hard-top. En cours d’année, les séries limitées Jubilee Limited Edition (24 exemplaires) et Anniversary Edition (33 exemplaires) sont disponibles. La production cessera suite à la présentation de la nouvelle DB9 en fin d’année.
Produite à 7.092 exemplaires en dix ans, la DB7 sera un vrai succès pour le constructeur britannique. Elle permettra de relancer mondialement la marque et ainsi passer le cap du XXIè siècle plus sereinement, tout en définissant de nouveaux codes stylistiques pour les futurs modèles.
Après avoir racheté successivement Aston Martin et Jaguar, le groupe américain Ford décide de relancer ces deux marques en mettant en commun un maximum d’éléments afin d’optimiser les coûts et de gagner du temps sur le développement des futurs modèles. Il est ainsi confié à TWR (déjà associé à Jaguar par l’intermédiaire, entre autre, de la XJ220) de concevoir la future GT qui intègrera la gamme Aston Martin. La base technique est dérivée de la Jaguar XJS et sera également proche de la future Jaguar XK. Le moteur six cylindres revu par TWR développe alors 340 ch. Dévoilée au Salon de l’automobile de Genève 1993, la DB7 séduit immédiatement le public par son style moderne, qui inspirera les modèles Aston Martin qui seront présentés par la suite.
Le succès arrivera rapidement et le carnet de commande du constructeur britannique va vite déborder. La production n’est pas assurée dans l’usine historique d’Aston Martin, mais chez TWR. La gamme s’agrandira en 1996 avec la présentation de la version cabriolet baptisée Volante. Elle rencontrera un franc succès aux États-Unis, où ils sont très friands de ce genre de carrosserie. Cette même années quelques modifications sont apportées avec l’ajout d’airbags, de nouveaux sièges baquets, d’un freinage Brembo renforcé et le remplacement du capot en composite par un capot en acier. Plusieurs séries limitées seront produites en 1998, l’Alfred Dunhill Edition (150 exemplaires), la Neiman-Marcus Edition (10 exemplaires) et la Beverly Hills Edition (6 exemplaires). Elles seront suivies en 1999 par la Stratstone Edition (19 exemplaires).
Un merveilleux V12
En cours d’année 1999 la version six cylindres de la DB7 cède sa place à la nouvelle DB7 Vantage, qui se dote d’un V12 6.0 l. offrant 420 ch. Préparé par Cosworth, il permet à la DB7 d’offrir une mécanique plus ambitieuse et ainsi répondre à la demande du public désirant une mécanique plus noble pour cette très belle GT. Esthétiquement elle évolue également, avec de nouveaux antibrouillards ronds à l’avant. Disponible en coupé et cabriolet Volante, elle confirmera rapidement le succès initial du modèle avec des chiffres de vente dépassant rapidement ceux de la version six cylindres. Au Salon de Birmingham 2002, la version GT est présentée. Le moteur V12 est porté à 440 ch. et elle se reconnait à ses jantes spécifiques, sa calandre en nid d’abeille et des prises d’air sur le capot. A l’intérieur on retrouve des compteurs à fond blanc et un levier de vitesse en aluminium. Disponible uniquement en coupé, elle peut recevoir la boite manuelle ou la boite automatique (appelée GTA).
En cours d’année 2002, lancement de la série limitée Keswick Limited Edition alors que la DB7 Zagato est présentée. Produite à 100 exemplaires (dont un exemplaire qui sera conservé par la marque) elle reçoit une carrosserie spécifique signée Zagato (double bossage du toit, …), la mécanique de la DB7 GT mais devient une stricte deux places. Mais comme si cela ne suffisait pas, en 2003 Zagato réitère l’expérience en présentant l’AR1, une DB7 Volante à la carrosserie spécifique. Produite également à 100 exemplaires (dont un exemplaire conservé par la marque) elle présente la particularité de n’avoir ni capote, ni hard-top. En cours d’année, les séries limitées Jubilee Limited Edition (24 exemplaires) et Anniversary Edition (33 exemplaires) sont disponibles. La production cessera suite à la présentation de la nouvelle DB9 en fin d’année.
Produite à 7.092 exemplaires en dix ans, la DB7 sera un vrai succès pour le constructeur britannique. Elle permettra de relancer mondialement la marque et ainsi passer le cap du XXIè siècle plus sereinement, tout en définissant de nouveaux codes stylistiques pour les futurs modèles.
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