Renault et Alpine sont deux constructeurs liés depuis la création de cette dernière par Jean Rédélé. En cette année 1962, Renault avance le lancement de sa nouvelle R8, c’est pourquoi le développement de la nouvelle A110 est également accéléré et aboutira à une présentation au Salon de l’automobile de Paris 1962.
HISTOIRE |
Une berlinette de légende
Lors du lancement de l’A110 en 1963 elle reprend des innovations et la mécanique de la nouvelle Renault 8, notamment les quatre freins à disques et le moteur 956 cm3 offrant 55 ch. Le succès est immédiat et très vite l’usine de Dieppe atteint sa cadence maximale. La gamme s’articule autour de la berlinette, du cabriolet et du coupé A110 GT4. Dès 1964, un second moteur est disponible, repris de la R8 Major. D’une cylindrée de 1.108 cm3, il développe 66 ch. Une nouvelle version apparait en 1965. Elle adopte la mécanique de la nouvelle Renault 8 Gordini (1.108 cm3, 77 ch.) ce qui lui permet d’atteindre 195 km/h en vitesse de pointe. En fin d’année, la version de base équipée du 956 cm3 disparait du catalogue.
Pour le millésime 1966, l’A110 1300 est présentée. Equipée du 1.255 cm3, la puissance culmine à 88 ch. Elle se reconnait à sa planche de bord spécifique, sa finition améliorée et ses grilles d’aérations sous les phares. Suite aux nombreux succès en compétitions, l’A110 continue sa quête de puissance en 1967 et la 1300 Super est ajoutée au catalogue. Sa puissance atteint alors 102 ch. En option le client peut désormais opter pour des projecteurs additionnels à l’avant. Présentation de l’A110 1500, équipée du 1.470 cm3 de la Renault 16. Offrant 75 ch., elle rencontrera une diffusion assez confidentielle. En 1968, les phares avant et les passages de roues arrière sont agrandis et les grilles d’aérations sont redessinées.
Toujours plus puissante
Disparition en 1969 de la version de 77 ch. et de la 1500, alors que l’A110 1600 est présentée. Disponible uniquement avec la carrosserie berlinette, elle reprend la mécanique de la Renault 16 TS et culmine à 92 ch. En fin d’année les versions cabriolet et GT4 disparaissent du catalogue, alors que leur production est toujours restée confidentielle. Enfin, la calandre à quatre phares qui était jusque-là une option est désormais montée en série. En 1970, la version de 66 ch. laisse sa place à une motorisation emprunté à la Renault 12 TS et qui offre 72 ch. L’A110 1300 devient 1300 G et la 1300 Super devient 1300 S mais aucune modification mécanique n’est à noter. L’A110 1600 devient 1600 S et voit sa mécanique portée à 122 ch., elle atteint ainsi 215 km/h en vitesse de pointe. Un monogramme sur les ailes avant permet de distinguer chaque version. La gamme reste inchangée en 1971, mais quelques évolutions esthétiques sont à noter. Les clignotants avant ne sont plus intégrés au pare-chocs mais sont placés juste au-dessus, de nouvelles jantes 13’’ sont installées (sauf sur la version la moins puissante) et la planche de bord est modifiée. En cours d’année, une 1600 Groupe 4 est disponible. Version ‘’compétition client’’ elle est allégée et sa mécanique est portée à 155 ch.
Les 1300 G et 1300 S disparaissent en 1972 suite à l’arrêt de la production de la R8 Gordini. En 1973, les 1600 SI (injection) et 1600 SC (carburateur) sont ajoutés à la gamme. Culminant à 140 ch., elles reprennent la mécanique de la nouvelle A310, ainsi que ses jantes et sa suspension arrière. L’A110 1600 S est supprimée en 1974, il ne reste donc que trois versions au catalogue. En fin d’année 1975, les 1600 SI et 1600 SC disparaissent. Pour le millésime 1976, présentation de la 1600 SX. Adoptant la mécanique de la Renault 16 TX qui développe 95 ch., elle reçoit un nouvel intérieur et de nouvelles jantes. 1977 sera la dernière année de production, avec comme seule représentante la récente 1600 SX. En fin d’année, l’A110 tirera sa révérence au profit de l’A310.
Présente au catalogue durant 17 ans, l’A110 rencontrera d’innombrable succès en compétition, et ses ventes très correctes pour un modèle artisanal permettront au petit constructeur français de se développer et se faire une place dans le monde de la voiture sportive.
Lors du lancement de l’A110 en 1963 elle reprend des innovations et la mécanique de la nouvelle Renault 8, notamment les quatre freins à disques et le moteur 956 cm3 offrant 55 ch. Le succès est immédiat et très vite l’usine de Dieppe atteint sa cadence maximale. La gamme s’articule autour de la berlinette, du cabriolet et du coupé A110 GT4. Dès 1964, un second moteur est disponible, repris de la R8 Major. D’une cylindrée de 1.108 cm3, il développe 66 ch. Une nouvelle version apparait en 1965. Elle adopte la mécanique de la nouvelle Renault 8 Gordini (1.108 cm3, 77 ch.) ce qui lui permet d’atteindre 195 km/h en vitesse de pointe. En fin d’année, la version de base équipée du 956 cm3 disparait du catalogue.
Pour le millésime 1966, l’A110 1300 est présentée. Equipée du 1.255 cm3, la puissance culmine à 88 ch. Elle se reconnait à sa planche de bord spécifique, sa finition améliorée et ses grilles d’aérations sous les phares. Suite aux nombreux succès en compétitions, l’A110 continue sa quête de puissance en 1967 et la 1300 Super est ajoutée au catalogue. Sa puissance atteint alors 102 ch. En option le client peut désormais opter pour des projecteurs additionnels à l’avant. Présentation de l’A110 1500, équipée du 1.470 cm3 de la Renault 16. Offrant 75 ch., elle rencontrera une diffusion assez confidentielle. En 1968, les phares avant et les passages de roues arrière sont agrandis et les grilles d’aérations sont redessinées.
Toujours plus puissante
Disparition en 1969 de la version de 77 ch. et de la 1500, alors que l’A110 1600 est présentée. Disponible uniquement avec la carrosserie berlinette, elle reprend la mécanique de la Renault 16 TS et culmine à 92 ch. En fin d’année les versions cabriolet et GT4 disparaissent du catalogue, alors que leur production est toujours restée confidentielle. Enfin, la calandre à quatre phares qui était jusque-là une option est désormais montée en série. En 1970, la version de 66 ch. laisse sa place à une motorisation emprunté à la Renault 12 TS et qui offre 72 ch. L’A110 1300 devient 1300 G et la 1300 Super devient 1300 S mais aucune modification mécanique n’est à noter. L’A110 1600 devient 1600 S et voit sa mécanique portée à 122 ch., elle atteint ainsi 215 km/h en vitesse de pointe. Un monogramme sur les ailes avant permet de distinguer chaque version. La gamme reste inchangée en 1971, mais quelques évolutions esthétiques sont à noter. Les clignotants avant ne sont plus intégrés au pare-chocs mais sont placés juste au-dessus, de nouvelles jantes 13’’ sont installées (sauf sur la version la moins puissante) et la planche de bord est modifiée. En cours d’année, une 1600 Groupe 4 est disponible. Version ‘’compétition client’’ elle est allégée et sa mécanique est portée à 155 ch.
Les 1300 G et 1300 S disparaissent en 1972 suite à l’arrêt de la production de la R8 Gordini. En 1973, les 1600 SI (injection) et 1600 SC (carburateur) sont ajoutés à la gamme. Culminant à 140 ch., elles reprennent la mécanique de la nouvelle A310, ainsi que ses jantes et sa suspension arrière. L’A110 1600 S est supprimée en 1974, il ne reste donc que trois versions au catalogue. En fin d’année 1975, les 1600 SI et 1600 SC disparaissent. Pour le millésime 1976, présentation de la 1600 SX. Adoptant la mécanique de la Renault 16 TX qui développe 95 ch., elle reçoit un nouvel intérieur et de nouvelles jantes. 1977 sera la dernière année de production, avec comme seule représentante la récente 1600 SX. En fin d’année, l’A110 tirera sa révérence au profit de l’A310.
Présente au catalogue durant 17 ans, l’A110 rencontrera d’innombrable succès en compétition, et ses ventes très correctes pour un modèle artisanal permettront au petit constructeur français de se développer et se faire une place dans le monde de la voiture sportive.
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