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Alfetta est le surnom donné aux monoplaces d’Alfa Romeo qui ont remporté les premiers championnats du monde de Formule 1 en 1950 et 1951. C’est ce nom que choisit Alfa Romeo en 1972 pour sa nouvelle routière sportive.
HISTOIRE
Des débuts timides
La présentation de la nouvelle Alfetta a lieu en 1972, mais la commercialisation n’intervient que l’année suivante, en 1973. Venant s’intercaler dans la gamme entre la Giulia et la 2000 Berlina, elle est équipée sous son capot d’un unique moteur essence de 1.779 cm³ développant 122 ch. Cette mécanique très moderne (deux arbres à cames en tête) permet à l’Alfetta d’offrir de bonnes performances pour une berline de cette catégorie. En 1974, la lunette arrière chauffante et la peinture métallisée deviennent disponibles en option. Cette même année, le coupé Alfetta GT est lancé (il sera rapidement renommé GTV). Une version d’entrée de gamme est proposée en 1975, avec l’apparition de la version 1.6 l. de 109 ch. Elle se distingue esthétiquement par sa calandre à deux phares, ses pare-chocs sans butoirs et son logo « Alfetta 1.6 ». Quelques modifications intérieures sont apportées à toute la gamme, tandis que la version 1.779 cm³ reçoit un logo « 1.8 » et voit sa puissance passer à 118 ch (grâce à de nouveaux réglages de carburateurs).
Les commandes de chauffage sont améliorées en 1976, et l’option air conditionné apparaît. Une nouvelle finition "L" (sur le moteur 1.8 l. uniquement) se distingue par sa banquette arrière modifiée, permettant de transporter trois passagers. Esthétiquement, la calandre est élargie et les butoirs de pare-chocs sont en caoutchouc noir. Dès 1977, la version 1.8 l. normale disparaît au profit de la version L. Des ceintures de sécurité à enrouleur et des jantes en alliage deviennent disponibles en option. C’est également l’année du lancement de l’Alfetta 2000, qui se distingue par une longueur accrue de 10,5 cm, des faces avant et arrière redessinées (phares rectangulaires, pare-chocs noirs élargis, nouvelles poignées de portes, feux arrière agrandis, etc.), et des jantes reprises du GTV 2.0 l. L’intérieur évolue également (nouvelle planche de bord, nouveau volant, nouveaux tissus pour les sièges, etc.), et sous le capot se trouve un moteur de 1.962 cm³ développant 122 ch. Le poids est accru de 80 kg par rapport à la 1.8 l., mais l’insonorisation est améliorée.
Version Quadrifoglio
En 1978, la 1.6 l. (qui devient 1.6 l. L) reçoit la calandre à quatre phares de la 1.8 l. L ainsi que des vitres teintées de série. Toute la gamme adopte en 1979 des ceintures de sécurité à l’arrière. Cette même année voit la présentation de la 2000 L, qui voit sa puissance portée à 130 ch. Elle se distingue par ses pneumatiques taille basse, ses rétroviseurs en plastique noir, et quelques détails intérieurs (revêtement en faux bois sur la planche de bord et le levier de vitesse, sellerie en velours, etc.). En cours d’année, une version 2000 L avec boîte automatique (ZF à trois rapports) est présentée. La 2000 disparaît du catalogue en 1980, tandis que la puissance de la 1.8 l. L est à nouveau portée à 122 ch. Les versions 1.6 l. L et 1.8 l. L récupèrent les poignées de porte de la 2000 L. En cours d’année, une version diesel, l’Alfetta 2.0 l. Turbo D (82 ch.), est lancée. Sa commercialisation interviendra en 1981, en même temps que la disparition de la 1.6 l. L du catalogue. La 2000 L est rebaptisée 2.0 l.
En 1982, l’apparence extérieure devient uniforme pour toutes les versions. La suspension est assouplie et les versions essence reçoivent un allumage électronique. L’intérieur évolue également, tandis que la 2.0 l. est équipée de série de vitres avant électriques, de lave-phares, d’appuie-têtes arrière, de ceintures de sécurité à enrouleur à l’arrière et d’un habillage spécifique pour le volant et le pommeau du levier de vitesse. L’intérieur en cuir est disponible en option sur les versions 2.0 l. et 2.0 l. TD. En 1983, une version haut de gamme, la Quadrifoglio, est présentée. Elle se distingue par sa calandre à quatre phares ronds, ses jantes en alliage spécifiques et son logo doré à l’arrière. L’équipement est plus complet que sur les autres versions (quatre vitres électriques, ordinateur de bord, etc.). En 1984, un nouveau restylage intervient avec, entre autres, l’adoption d’une calandre en plastique ABS, des pare-chocs plus enveloppants, un spoiler en plastique à l’avant, la suppression des grilles de custodes arrière et un nouveau support en plastique pour les feux arrière. À l’intérieur, la planche de bord est modifiée et de nombreux éléments sont nouveaux (panneaux de portes, plafonnier, poignées de maintien, etc.). La finition s’en trouve ainsi améliorée. La version 1.8 l. L disparaît du catalogue, tandis que la Quadrifoglio Oro adopte l’injection sur le moteur 2.0 l., ce qui porte la puissance à 130 ch. Une nouvelle version 2.4 l. TD (95 ch.) est disponible au catalogue. Ces changements importants interviennent alors que l’Alfetta est en fin de carrière, sa remplaçante, la 90, étant déjà présentée. 1985 sera sa dernière année dans la gamme du constructeur italien, avant de tirer définitivement sa révérence.
475.719 exemplaires d’Alfetta auront été produits en 14 ans de carrière. Très prisée en Italie, elle aura cependant du mal à s’exporter hors de ses frontières, notamment à cause de la forte croissance des constructeurs allemands, qui s’imposent de plus en plus sur le marché des berlines sportives.
La présentation de la nouvelle Alfetta a lieu en 1972, mais la commercialisation n’intervient que l’année suivante, en 1973. Venant s’intercaler dans la gamme entre la Giulia et la 2000 Berlina, elle est équipée sous son capot d’un unique moteur essence de 1.779 cm³ développant 122 ch. Cette mécanique très moderne (deux arbres à cames en tête) permet à l’Alfetta d’offrir de bonnes performances pour une berline de cette catégorie. En 1974, la lunette arrière chauffante et la peinture métallisée deviennent disponibles en option. Cette même année, le coupé Alfetta GT est lancé (il sera rapidement renommé GTV). Une version d’entrée de gamme est proposée en 1975, avec l’apparition de la version 1.6 l. de 109 ch. Elle se distingue esthétiquement par sa calandre à deux phares, ses pare-chocs sans butoirs et son logo « Alfetta 1.6 ». Quelques modifications intérieures sont apportées à toute la gamme, tandis que la version 1.779 cm³ reçoit un logo « 1.8 » et voit sa puissance passer à 118 ch (grâce à de nouveaux réglages de carburateurs).
Les commandes de chauffage sont améliorées en 1976, et l’option air conditionné apparaît. Une nouvelle finition "L" (sur le moteur 1.8 l. uniquement) se distingue par sa banquette arrière modifiée, permettant de transporter trois passagers. Esthétiquement, la calandre est élargie et les butoirs de pare-chocs sont en caoutchouc noir. Dès 1977, la version 1.8 l. normale disparaît au profit de la version L. Des ceintures de sécurité à enrouleur et des jantes en alliage deviennent disponibles en option. C’est également l’année du lancement de l’Alfetta 2000, qui se distingue par une longueur accrue de 10,5 cm, des faces avant et arrière redessinées (phares rectangulaires, pare-chocs noirs élargis, nouvelles poignées de portes, feux arrière agrandis, etc.), et des jantes reprises du GTV 2.0 l. L’intérieur évolue également (nouvelle planche de bord, nouveau volant, nouveaux tissus pour les sièges, etc.), et sous le capot se trouve un moteur de 1.962 cm³ développant 122 ch. Le poids est accru de 80 kg par rapport à la 1.8 l., mais l’insonorisation est améliorée.
Version Quadrifoglio
En 1978, la 1.6 l. (qui devient 1.6 l. L) reçoit la calandre à quatre phares de la 1.8 l. L ainsi que des vitres teintées de série. Toute la gamme adopte en 1979 des ceintures de sécurité à l’arrière. Cette même année voit la présentation de la 2000 L, qui voit sa puissance portée à 130 ch. Elle se distingue par ses pneumatiques taille basse, ses rétroviseurs en plastique noir, et quelques détails intérieurs (revêtement en faux bois sur la planche de bord et le levier de vitesse, sellerie en velours, etc.). En cours d’année, une version 2000 L avec boîte automatique (ZF à trois rapports) est présentée. La 2000 disparaît du catalogue en 1980, tandis que la puissance de la 1.8 l. L est à nouveau portée à 122 ch. Les versions 1.6 l. L et 1.8 l. L récupèrent les poignées de porte de la 2000 L. En cours d’année, une version diesel, l’Alfetta 2.0 l. Turbo D (82 ch.), est lancée. Sa commercialisation interviendra en 1981, en même temps que la disparition de la 1.6 l. L du catalogue. La 2000 L est rebaptisée 2.0 l.
En 1982, l’apparence extérieure devient uniforme pour toutes les versions. La suspension est assouplie et les versions essence reçoivent un allumage électronique. L’intérieur évolue également, tandis que la 2.0 l. est équipée de série de vitres avant électriques, de lave-phares, d’appuie-têtes arrière, de ceintures de sécurité à enrouleur à l’arrière et d’un habillage spécifique pour le volant et le pommeau du levier de vitesse. L’intérieur en cuir est disponible en option sur les versions 2.0 l. et 2.0 l. TD. En 1983, une version haut de gamme, la Quadrifoglio, est présentée. Elle se distingue par sa calandre à quatre phares ronds, ses jantes en alliage spécifiques et son logo doré à l’arrière. L’équipement est plus complet que sur les autres versions (quatre vitres électriques, ordinateur de bord, etc.). En 1984, un nouveau restylage intervient avec, entre autres, l’adoption d’une calandre en plastique ABS, des pare-chocs plus enveloppants, un spoiler en plastique à l’avant, la suppression des grilles de custodes arrière et un nouveau support en plastique pour les feux arrière. À l’intérieur, la planche de bord est modifiée et de nombreux éléments sont nouveaux (panneaux de portes, plafonnier, poignées de maintien, etc.). La finition s’en trouve ainsi améliorée. La version 1.8 l. L disparaît du catalogue, tandis que la Quadrifoglio Oro adopte l’injection sur le moteur 2.0 l., ce qui porte la puissance à 130 ch. Une nouvelle version 2.4 l. TD (95 ch.) est disponible au catalogue. Ces changements importants interviennent alors que l’Alfetta est en fin de carrière, sa remplaçante, la 90, étant déjà présentée. 1985 sera sa dernière année dans la gamme du constructeur italien, avant de tirer définitivement sa révérence.
475.719 exemplaires d’Alfetta auront été produits en 14 ans de carrière. Très prisée en Italie, elle aura cependant du mal à s’exporter hors de ses frontières, notamment à cause de la forte croissance des constructeurs allemands, qui s’imposent de plus en plus sur le marché des berlines sportives.
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